Entre pressions de certaines autorités tapies dans l’ombre et obstruction des perquisitions, les enquêteurs de la police judiciaire chargés de l’affaire Herve Bopda, du nom de cet homme de 45 ans arrêté il y a quelques jours pour soupçons de viol, séquestration, menaces à main armée etc, sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire qui continue de faire les choux gras.
Depuis le début de l’enquête, dans le cadre de l’affaire Herve Bopda, la police judiciaire a tenté, sans succès de faire des perquisitions au domicile du mis en cause. Selon nos sources, les policiers mobilisées pour cette opération ont dû faire face à certains elements de la gendarmerie qui les ont empêchés de passer au peigne fin le domicile familial de Herve Bopda, ainsi qu’un appartement au quartier Bonapriso. Lesquels locaux avaientt déjà été scellés quelques jours avant par la gendarmerie. Certains estimaient que ces scellés avaient en effet été apposés à titre conservatoire, mais que non, « c’était un moyen pour la gendarmerie de nous empêcher de faire notre travail », apprend-on de sources policières. Une information qui vient confirmer l’idée de ce qu’au sein de la gendarmerie de Douala, Herve Bopda bénéficiait des soutiens d’un puissant commandant de brigade, présenté comme le protégé, de Galax Etoga, le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie, et qui ferait peur même à ses patrons officiers supérieurs de la deuxième région de gendarmerie du Littoral.
De nouvelles plaintes
Selon le collectif d’avocats Universal Lawyers and Human Rights Defense constitué de Me Dominique Fousse, Me Guy Olivier Moteng, Me Massi, Me Yanou, Me Oyie etc 4 nouvelles victimes se sont manifestées dans l’affaire, depuis l’arrestation en début de semaine de l’homme d’affaires. Elles ont été auditionnées, malgré les pressions exercées sur la police. La suite des auditions est prévue lundi prochain. Parmi les nouvelles victimes, un jeune homme qui aurait été sodomisé en 2019 par Herve Bopda. Sur la première plainte objet de son arrestation, Herve Bopda est accusé de « Port illégal d’arme, escroquerie, menace sous condition et harcèlement sexuel ». Les motifs de « viols en réunion, tentative d’enlèvement sous la menace d ‘une arme, Agressions diverses et menaces », se sont ajoutés dans les nouvelles plaintes déposées à la police judiciaire de Bonanjo.
Appels lancés aux victimes et aux témoins
Le collectif d’avocats Universal Lawyers and Human Rights Defense maintient son appel lance il y a quelques jours aux victimes et aux témoins, les invitants à se manifester où à se présenter à la police judiciaire de Bonanjo. Selon eux, au-delà des dénonciations anonymes faites sur les réseaux sociaux, il est urgent se saisir la justice et d’apporter les éléments de culpabilité afin que le mis en cause soit puni selon la loi.
Albert Atangana
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