Alors que les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, inculpés dans l’affaire du meurtre de Martinez Zogo, respectivement pour complicité de torture par aide et complicité de torture, affirment avoir déchargé les ordonnances de mise en liberté de leur client, un revirement spectaculaire du juge d’Instruction est venu tuer l’espoir des familles des inculpés.
L’espoir de retrouver la liberté pour Jean Pierre Amougou Belinga, le Président directeur général du Groupe l’Anecdote et Maxime Eko Eko le Directeur General de la Recherche Extérieure (DGRE) a été de courte durée.
Charles Tchoungang, avocat de Jean Pierre Amougou Belinga, a pourtant indiqué qu’il a bel et bien signé l’ordonnance de mise en liberté de son client. Une information confirmée au greffe du tribunal militaire de Yaoundé, auprès de certains confrères.
Par la suite, une ordonnance de mise en liberté signé par le juge d’instruction Florent Sikati II a même été publiée. Selon cette ordonnance, on peut lire, concernant Maxime Eko Eko, et Jean Pierre Amougou Belinga que rendu à ce stade « de l’information judicaire, leur détention n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité ».
Pour justifier son acte, le juge d’instruction convoque l’article 22 alinéa, 1 du Code de procédure pénale qui dispose que : « le juge d’instruction peut, à tout moment et jusqu’à la clôture de l’information judicaire, d’office, donner main levée du mandat de détention provisoire ».
Sauf que quelques heures plus tard, alors que les familles des concernés s’étaient déjà déportées devant la prison centrale de Kodengui, une correspondance du juge d’instruction qui est censé avoir signé l’ordonnance de mise en liberté a fuité, sur le document, le Lieutenant-Colonel Florent Sikati II, écrit : « j’ai l’honneur de vous informer que l’ordonnance de mise en liberté en circulation sur les réseaux sociaux cet après-midi concernant les nommés Eko Eko Maxime et Amougou Belinga Jean Pierre n’est pas authentique».
Un retournement spectaculaire qui laisse perplexe les observateurs. On se demande : Si l’ordonnance de mise en liberté n’est pas authentique, le procès-verbal de notification de cette ordonnance publiée par les avocats n’est pas authentique non plus ? En plus quel mauvais génie aurait eu la diligence et la perspicacité de fabriquer une fausse ordonnance de mise en liberté alors que celle-ci devrait suivre immédiatement après la notification. Ce qui est évident c’est que ce rebondissement spectaculaire découle de d’autres manœuvres dignes d’une vraie maffia sicilienne en haut lieu. Car on apprend de certains confrères qu’un coup de fil serait venu de la présidence, lequel aurait demandé d’annuler la procédure de mise en liberté qui avait déjà été enclenchée au niveau du Tribunal militaire de Yaoundé.
L’influent homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko le directeur général de la Recherche Extérieure (DGRE) avaient été arrêtés en février dernier, puis inculpé pour “complicité de torture” un mois plus tard. Ils sont inculpés dans le meurtre de Martinez Zogo.
Joseph Essama
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