Cinq ONGs œuvrant dans le secteur de la communication électronique appellent le Gouvernement et les médias à rattraper le retard accumulé dans la régulation de cette nouvelle technologie.
Les acteurs camerounais du numérique souhaitent que l’intelligence artificielle soit une force pour le développement du pays. En l’état actuel, ce processus d’imitation de l’intelligence humaine constitue un véritable danger pour plusieurs aspects de la société.
Les risques de suppression d’emplois les préoccupe au premier chef. “Certains vont gagner des fortunes, les autres, la grande majorité, seront remplacés par l’IA. Les traducteurs, les producteurs de contenus, les journalistes, les avocats, les comptables pourraient voir leur travail automatisé en partie ou en, totalité. Cela pourrait entraîner inexorablement le chômage à grande échelle”. Les risques de désinformation sont également un problème important car le degré d’authenticité des contenus produits grâce à l’IA est déconcertant. “Les personnes mal intentionnées peuvent s’en servir pour manipuler de nombreuses personnes et détruire les fondements de la démocratie”.
L’ intelligence artificielle peut également porter atteinte à la vie privée. En effet les données personnelles utilisées pour fournir des informations “peuvent être mal exploitées par l’utilisateur final de l’IA pour porter atteintes aux personnes privées”.
Par ailleurs, l’intelligence artificielle présente un danger pour la paix sociale et les droits et libertés fondamentaux. “Dans un monde où la démocratie est constamment en crise, l’IA pourrait être utilisée par les gouvernements pour accroître le contrôle sur les populations, les activités ou les groupes d’oppositions”.
Le risque de cyber-colonisation, le manque de transparence entre autres sont des préoccupations à prendre en compte pour profiter des avantages de l’ IA.
A cet effet, le gouvernement devrait entre autres, penser des politiques publiques en faveur de l’encadrement de l’IA, créer un cadre de concertation entre le gouvernement et les autres parties prenantes impliquées dans le développement, l’utilisation et la régulation de l’IA et surtout investir dans la recherche et le développement de l’IA afin de développer l’expertise et l’infrastructure nécessaires pour développer et utiliser l’IA de manière responsable. A son niveau, la société civile doit “identifier les effets critiques liés à l’utilisation de l’IA et faire des propositions d’action au gouvernement en vue de leur mitigation”. Les camerounais quant à eux doivent ” informer régulièrement sur les développements de l’IA et ses usages au niveau national ou international, afin de maintenir les acteurs en alerte face aux nouveaux enjeux”.
Ces observations et recommandations sont contenues dans une recommandation de trois pages signée des acteurs camerounais du numérique.
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