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Le Chracerh vise les 500 naissances par fécondation in vitro d’ici 2025

Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh), basé à Yaoundé, se positionne comme un pionnier en matière de procréation médicalement assistée (PMA) en Afrique subsaharienne. Depuis son inauguration en 2016, cet établissement a réalisé un exploit remarquable avec la naissance de 400 bébés par fécondation in vitro (FIV), et il a pour objectif ambitieux d’atteindre le seuil de 500 naissances d’ici 2025.

Le Professeur Jean Marie Kasia, administrateur directeur général du Chracerh, a souligné la réalisation de ce record significatif au cours d’une récente déclaration. “Aujourd’hui, nous avons atteint le record de 400 bébés nés par fécondation in vitro depuis que nous avons commencé ici. On avait mis le cap à 500, mais c’est pour 2025. Cela veut dire qu’il nous en reste 100”, a-t-il déclaré.

Le Chracerh, établissement public, s’est distingué en novembre dernier en remportant le premier prix national de centre de procréation médicalement assistée lors de la première édition du Prix africain du leadership en santé (Palsa). Cette reconnaissance témoigne de son engagement exceptionnel dans l’innovation médicale et des services de qualité qu’il offre.

Depuis sa création par décret présidentiel en 2011 et sa mise en service en 2015, le Chracerh a constamment élargi ses missions. En plus de la PMA, l’établissement s’engage à garantir à la femme les meilleures conditions de procréation dans son rôle naturel de mère. Il mène également des activités de recherche en endoscopie et reproduction humaine tout en dispensant des soins de haut niveau en gynécologie et obstétrique.

Doté d’une infrastructure complète, le Chracerh comprend une maternité, six salles de travail et d’accouchement, un service de néonatalogie, ainsi que six salles d’opération destinées aux césariennes, aux chirurgies gynécologiques et aux fécondations in vitro. La structure dispose également de secteurs spécialisés, notamment pour les prélèvements d’embryons, le planning familial, les soins intensifs, l’accueil et les urgences. Des entités telles que la banque de sang et les laboratoires dédiés aux diagnostics prénataux et à la bactériologie complètent l’éventail des services offerts par le Centre.

Le Chracerh, bénéficiant de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, est placé sous la tutelle technique du Ministère de la Santé publique et sous la tutelle financière du Ministère des Finances. Alors que l’établissement célèbre ses réussites, il continue de jouer un rôle essentiel dans le domaine de la santé reproductive, ouvrant la voie à de nouvelles avancées médicales dans la région.

Mimi Mefo Info

Joseph Essama

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