GEN ( Copyright Sud Presse - Denis Gauvain ) -- cigarette pie dix, cigarette a l'école
Alors que la Journée internationale de lutte contre la consommation du tabac se célèbre ce 31 mai, on apprend que plus de 300. 000 jeunes Camerounais consomment du tabac et ses produits dérivés.
Les chiffres de la consommation du tabac au Cameroun sont inquiétants. L’alerte a été lancée par les autorités du ministère de la Santé Publique. Selon les chiffres officiels, ce sont plus de 300 000 jeunes Camerounais qui consomment du tabac et ses produits dérivés. Un chiffre qui ne laisse pas les autorités sanitaires indifférentes. Pour faire face, le ministère de la santé a lancé il y a quelques jours une campagne de sensibilisation dans l’ensemble du pays. Plusieurs équipes de la sous-direction de la santé mentale du Minsante sont descendues sur le terrain il y a quelques jours. Les équipes ciblent particulièrement les Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa). Au Cameroun, ces centres accueillent des personnes qui ont une consommation à risque, un usage nocif ou qui présentent une dépendance aux substances psychoactives. Les Csapa offrent une prise en charge médicale, psychologique, sociale et éducative.
En plus du Csapa, les équipes du Minsante se rendent également dans les nombreux Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ). À chaque fois, elles s’assurent d’informer les jeunes sur les risques encouragés en cas de consommation de tabac. « Sur le plan physique, le tabac est la cause de problèmes cardiaques, d’infections pulmonaires, de cancers, d’hépatites. Sur le plan psychologique, il provoque la dépendance, l’irritabilité, la tristesse et les troubles du sommeil, » indique la communication du Minsante.
Pour mieux lutter contre le tabagisme des jeunes, le Cameroun a ratifié la Convention-cadre pour la lutte antitabac (Cclat) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) adoptée en 2003. Il s’agit d’un traité mondial qui engage les pays à protéger les jeunes contre la consommation de tabac en mettant en place, entre autres, des mesures financières et fiscales adéquates. L’article 6 du Cclat prévoit « l’application de politiques fiscales et, le cas échéant, de politiques de prix concernant les produits du tabac afin de contribuer aux objectifs de santé visant à réduire la consommation de tabac ».
Selon l’OMS les enfants qui recourent à des inhalateurs électroniques de nicotine, tels que les « cigarettes électroniques », sont jusqu’à trois fois plus susceptibles de consommer des produits du tabac par la suite. L’Organisation recommande aux gouvernements de mettre en œuvre des règlements visant à empêcher les non-fumeurs de commencer à les utiliser, de contrer une nouvelle banalisation du tabagisme au sein de la population et de protéger les générations futures.
« La nicotine crée une forte dépendance. Les inhalateurs électroniques de nicotine sont nocifs et doivent être mieux réglementés, » a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Lorsque ces dispositifs ne sont pas interdits, les pouvoirs publics devraient adopter des politiques appropriées afin de protéger leurs populations des méfaits des inhalateurs électroniques de nicotine et d’empêcher leur usage par les enfants, les adolescents et d’autres groupes vulnérables. »
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