Le tableau du nouveau rapport de Human Rights Watch sur les violations des Droits de l’homme dans le nord ouest et le Sud ouest est un catalogue de dérives. Des écarts imputés aux forces de défense Camerounaises et aux membres de groupes armés. Des violations documentées à travers 10 témoignages de victimes et témoins ainsi que 18 proches de victimes, des journalistes et activistes de la société civile corroborés par des photographies des scènes relatées, lesquelles se sont déroulées entre les mois de juin et juillet.SéparatistesPour les Séparatistes, Human Rights relate une dizaine de tueries à leur actif. Le cas de 06 civils assassinés à Kumbo dans le nord ouest à travers le déclenchement d’un engin explosif improvisé, le meurtre d’un enseignant de 51 ans ou encore d’un garçon de 12 ans en juin dernier dans le Sud ouest notamment dans ville de Manfé dans le département de la MANYU. Quant aux enlèvements, l’ONG relate que les membres de groupes armés les ont multiplié entravant significativement l’accès des l’aide humanitaire. Le cas d’une ONG camerounaise dont 04 travailleurs ont été tenu captifs pendant une nuit dans la localité de GUZANG au nord ouest.ArméeS’agissant des Forces de défense Camerounaises, Human Rights leur reproche tueries, tortures viols et pillages. Au chapitre des tueries, celle de 02 civils les 07 et 09 juin à NZDEEN dans le nord ouest , celle d’un homme arrêté à MBALUF dans la même région et d’une Femme de 60 ans de qui l’armée souhaitait obtenir des informations sur les séparatiste dans le village NGOM. Quant aux viols. Des éléments de l’armée auraient d’après le rapport abusé sexuellement une femme de 53 ans les 8 et 9 juin dernier ainsi qu’une autre arrêtée le 09 lors d’une opération menée par une centaine d’éléments du bataillon d’intervention rapide à MBALUF au nord Ouest. Pour les pillages, l’organisme avance 33 bâtiments et logements dont la chefferie de NDZEEN où l’armée aurait emporté jusqu’aux objets traditionnels après avoir détruit la bâtisse. Enfin au chapitre des tortures, Human Rights Watch cite un homme roué de coups après son arrestation par le BIR, le cas de 06 personnes contraints à la marche à pieds sur des kilomètres entre plusieurs villages ou encore un homme tabassé à NGOM. Tout ceci au nord Ouest. Les éléments du rapport ont été mis à la disposition du porte parole de l’armée pour réaction le 15 juillet signale le rapport mais sans retour. De l’analyse de Human Rights Watch, Les exactions dans les régions anglophones du Cameroun sont encouragé par l’absence de sanctions contre les auteurs et commanditaires de ces dérives. Lesquels ont fait à ce jour 712 mille déplacés internes depuis 2016.
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