La plainte a porte sur les fantasmes inassouvis, l’information est rapportée par nos confrères de Cameroon Tribune. On apprend que Honoré D. a été traîné jeudi dernier au commissariat par son épouse Germaine, pour « manquements graves à ses obligations conjugales ».
C’est que, le couple qui vit maritalement depuis huit ans traverse des moments troubles depuis quelques temps. Les dissensions sont principalement liées à leur intimité.
Nos confrères du quotidien gouvernemental racontent que l’épouse revendique que son époux lui fasse l’amour avec la langue, selon une pratique très répandue dans les milieux jeunes. Mais le mari s’oppose à cette pratique, prétextant des raisons religieusez.
Au commissariat l’épouse insatisfaite raconte que l’affaire ne date pas d’hier. Devant l’enquêteur au cours des auditions, Germaine indique avoir par le passé son mari à deux réunions familiales. “La première avec les siens, durant laquelle la dame avait posé son problème : le refus de son mari d’assouvir ce fantasme. Ce dernier avait alors reconnu les faits, et promis de faire des efforts. Promesse non tenue d’où une seconde réunion ini-
tiée par Germaine, avec cette fois sa belle-famille. Le déroulé fut le même. Honoré restant campé sur sa décision”. Ce qui a poussé Germaine à saisir la police. Jeudi dernier devant le commissaire, Honoré a donné une raison à sa réticence : son pasteur lui aurait dit que la pratique sollicitée par son épouse relève de abomination », et qu’il est donc hors de question d’y consentir. Pour certains, la bouche qui prie ne peut plus faire certaines choses… De son côté, la dame se dit d’autant plus frustrée que, ce qui la concerne, elle consent à faire des « gâteries » similaires à son mari pen-dant leurs ébats. D’où l’accusation d’égoïsme qu’elle a par ailleurs versée au dossier. Cameroon Tribune ajoute que Germaine a affirmé qu’elle ne veut pas tromper son mari, mais que si, en cas d’écart, ce fantasme est assouvi par un autre, elle quittera son époux.
Alliance Nyobia, l’officier de police en charge de l’affaire s’est dit dépassé et a envoyé le dossier à sa hiérarchie. C’est donc devant le commissaire, dans une unité de police à Bonabéri (arrondissement de Douala IV), qu’Honoré D., 41 ans, opérateur économique, et son épouse Germaine, 34 ans, commerciale dans une savonnerie, se sont retrouvés jeudi dernier. Après les avoir entendus,
le commissaire a invité le couple à quitter rapidement son bureau. Puis instruit l’officier de rédiger son rapport pour une suite qui sera judiciaire. Aux dernières nouvelles, ledit rapport a été déposé au parquet mardi de Douala Bonaberi. C’est donc un procès houleux qui pourrait s’ouvrir dans les prochains jours.
Albert Atangana
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