Alors que les populations ont exulté de joie, les analystes réagissent avec plus de circonspection
Ce jeudi 31 Août 2023, la situation sociale est moins agitée au Gabon. Contrairement à la journée d’hier lorsque les populations ont investi les rues pour célébrer le renversement de Ali BONGO ONDIMBA, les activités ont repris normalement dans les administrations publiques, les entreprises etc.
Et voilà que commencent à se poser de nombreuses questions. Dans quel intérêt, le coup d’État a été fait ? Qui est derrière ce putsch ? Et pour quels objectifs ?
La première réponse est donnée par l’attitude de la communauté internationale. A commencer par le partenaire le plus proche du Gabon à savoir la France. Alors que sur le Niger, Paris a été et continue d’être très ferme avec les militaires, elle a été plutôt très douce avec les soldats qui ont annoncé mercredi matin la dissolution des institutions à la télévision publique gabonaise.
” La France réaffirme son souhait que le résultat de l’élection lorsqu’il sera connu, soit respecté” a indiqué Olivier VERAN, le porte parole du gouvernement. L’analyste Abou NDAM note que la France et ses médias évitent d’utiliser le mot ” Junte” utilisé par exemple pour le Niger, le Mali et la Guinée
Certains observateurs n’hésitent pas à dire que la France a trouvé un substitut à Ali BONGO ONDIMBA face à deux facteurs nouveaux : La santé dégradée du chef de l’État sortant ( dont la famille dirige le Gabon depuis 1960) d’une part et les résultats de la présidentielle du 26 Août d’autre part.
Sur la santé de Ali BONGO. Il est paralysé depuis son accident vasculaire cérébral de 2018 qui l’a conduit à l’hôpital pendant plusieurs mois en Arabie Saoudite. Même s’il affirme qu’il est sur pied, rien n’est sûr. Enfin le locataire du Palais du bord de mer aurait été battu dans les urnes par Albert ONDO OSSA lors de la présidentielle du 26 Août dernier.
A la tête d’une coalition de l’opposition appelée ” ALTERNANCE 2023″, il aurait obtenu 77,16% de voix contre 18,68 % pour Ali BONGO ONDIMBA. Connu pour être un partisan de la rupture avec la France, cet économiste , ancien ministre de l’éducation sous Omar BONGO aurait été mis sur le banc de touche au profit du clan ALI dont Brice OLIGUI NGUEMA le chef de la transition est la tête de proue. On attend….
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