Grève des enseignants camerounais
Plusieurs n’ont pas été bien encadrés et évalués pendant leur stage.
Il n’y a pas que les élèves qui ont souffert pendant les cinq semaines de grève des enseignants fonctionnaires du secondaire. Les étudiants des écoles de formation des enseignants (comme l’Enset et l’Ens) aussi. Le stage de la majorité est en effet tombé pendant la période du débrayage.
« Il y’a des collègues qui étaient formels et refusaient catégoriquement à leur stagiaire de faire la leçon pendant qu’ils étaient en grève. Quand ils entraient en classe et ils asseyaient la fin de l’heure sans rien faire. D’autres étaient moins stricts. Ils laissaient leurs stagiaires en classe et ne leur faisaient aucune observation », renseigne un enseignant gréviste qui a requis l’anonymat. Selon ce dernier, à la fin du stage, beaucoup d’encadreurs ont refusé d’évaluer normalement leurs stagiaires. Celui-ci est formel. « Les enseignants qui vont sortir de nos écoles normales cette année seront d’un niveau très médiocres. Moi-même, je n’oserai leur confier mon enfant », tranche-t-il.
En laissant perdurer le mouvement d’humeur des enseignants, le Gouvernement n’avait sans doute pas exploré toutes les conséquences qu’il pouvait charrier à court, moyen et long terme.
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