Le représentant Afrique de l’Institut Louis Even s’est rendu au Cameroun pour défendre l’idée d’une nation où le partage des revenus des richesses naturelles est équitable.
Le représentant Afrique de l’institut Louis Even, Philibert Bagilimana était au Cameroun en fin de semaine dernière. Le top manager Afrique de l’association canadienne pour l’Afrique est venu défendre l’idée d’une démocratie économique au Cameroun.
Au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Conférence Nationale Episcopale du Cameroun (CNEC), le représentant de l’institut Louis Even a plaidé d’entrée de jeu pour une « justice sociale qui doit être répandue dans toute la population ». « Nous sommes là pour éduquer les populations dans l’idée d’une reforme financière qui aidera tous et chaque membre de ce pays ».
Pour combattre la pauvreté, le représentant Afrique de l’institut Louis Even, explique que son institut a choisi la solution du « crédit social » ou « la démocratie économique ». Citant l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas (1879-1952), qui a conçu les propositions financières du Crédit Social, dans son livre Credit-Power and Democracy, Philibert Bagilimana a défini le crédit social comme «une philosophie socio-économique dans laquelle les consommateurs, assurés d’un pouvoir d’achat adéquat, décident de ce qui sera produit par l’usage de leur vote monétaire. Vu de cette manière, le terme démocratie économique ne signifie le contrôle de l’industrie par les travailleurs (les consommateurs décident le «quoi», qu’est-ce qui sera produit, et non pas le «comment», la façon de le produire, les techniques à employer, qui est laissée aux producteurs). En enlevant le contrôle de la production des mains des institutions bancaires, du gouvernement et de l’industrie, le Crédit Social envisage une aristocratie de producteurs au service d’une démocratie de consommateur »
Mis en application, ces principes feraient que l’organisme économique et social atteigne efficacement sa fin propre, à savoir le service des besoins humains. Car le Crédit Social qui ne crée ni les biens ni les besoins, éliminerait tout obstacle artificiel entre la production et la consommation. Cet obstacle qui est d’ordre financier.
« En éduquant la population, cela crée une opinion publique assez forte pour contraindre les gouvernements à mettre en pratique cette réforme financière. Sans la pression du peuple, ce sont les idées des financiers qui l’emportent », a tranché Philibert Bagilimana
Institut pour la Justice Sociale, l’Institut Louis Even a pour but d’éduquer sur les causes de la pauvreté et les moyens de la combattre par l’enseignement de la doctrine sociale de l’Eglise catholique sur le terrain économique et par la prière. Crée le 6 avril 1945. L’association est enregistrée comme organisations religieuses.
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne actuellement au Cameroun pour effectuer la huitième…
Prime Minister Joseph Dion Ngute witnessed the distribution of sacks of rice, fertilisers, textbooks, and…
La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a lancé, ce 30 avril, un avis à manifestation…
An attack attributed to Boko Haram militants targeted the military camp in Zigué late on…
Labour Day celebrations in Bamenda this year were marked by a mix of festive parades…
By Kate Bih As workers were celebrating Labor Day on May 1, tragedy struck on…