Le groupe français Razel BEC, accompagné de sa filiale Razel Cameroun, a récemment été désigné pour réaliser le projet « Yaoundé Cœur de ville ». Ce marché a été attribué à l’issue d’un appel d’offres international, dont les résultats ont été dévoilés le 26 février 2025 par le Maire de Yaoundé, Luc Messi Atangana. La réalisation de ce projet structurant est estimée à 35,8 milliards de Fcfa (environ 54 millions d’euros) et s’étendra sur une durée de 30 mois. Il est à noter que ce montant est inférieur aux 49,2 milliards de Fcfa initialement projetés, avec une contribution de 5,6 milliards de Fcfa de l’État camerounais. Le reste du financement sera assuré par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat de Désendettement et Développement (C2D).
Yaoundé, comme de nombreuses métropoles d’Afrique subsaharienne, fait face à une croissance démographique rapide avec une population dépassant les 4,3 millions d’habitants. Le projet « Yaoundé Cœur de ville » vise à améliorer la mobilité urbaine, qui repose principalement sur les taxis collectifs (40% des déplacements) et la marche à pied (33% des déplacements).
Le projet est structuré en quatre composantes principales. Les deux premières se concentrent sur l’aménagement de plusieurs sites clés de la ville, tels que le carrefour Mvan, le carrefour Elig-Effa et la gare routière de Mokolo, ainsi que le traitement des voiries environnantes. Les troisième et quatrième composantes concernent respectivement l’indemnisation et l’accompagnement des personnes affectées par le projet, ainsi que la gestion globale du projet.
Selon les prévisions de l’AFD, le projet devrait bénéficier à 430 000 usagers de transports collectifs, qui profiteront de conditions de transport améliorées. De plus, l’aménagement des gares routières devrait offrir aux 20 000 usagers quotidiens un cadre d’accueil à la fois efficace, confortable et sécurisé.
Il convient de rappeler que le projet « Yaoundé Cœur de ville » a été annoncé il y a cinq ans. Bien qu’un lancement officiel des travaux ait été prévu pour janvier 2024, il est désormais programmé pour le début de mars 2025, selon les déclarations de Célestine Ketcha Courtes, ministre camerounaise de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu). En mars 2024, des sources à l’AFD avaient noté que certains critères du projet étaient encore en cours d’évaluation, notamment la validation du Plan d’Action de Réinsertion (PAR). Ce plan est essentiel pour garantir que les populations affectées par le projet bénéficient non seulement de solutions de relogement, mais aussi d’un accompagnement pour leur réinsertion dans leurs nouveaux lieux de vie. Le français Razel aura donc un énorme challenge à relever, surtout qu’il est souvent critiqué pour sa lenteur dans la livraison des travaux.
GN
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