Dans un communiqué signé par Joseph Emmanuel Ateba, le secrétaire national à la communication du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le parti se dit indigné par la sortie de cette brillante journaliste, donc l’objectif serait de nuire à l’image et à la réputation de Maurice Kamto par le mensonge. Le MRC dénonce également une attitude irresponsable et s’inquiète du chemin qu’est en train de prendre le Cameroun.
Dans une sortie diffusée au cours d’une émission à la télévision Info TV, l’ancienne journaliste Henriette Ekwe a fait de graves révélations sur Maurice Kamto, le Président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Le parti de Maurice Kamto dénonce des « propos inacceptables parce qu’il s’agit d’un tissu de mensonges ».
Comme mensonges, le MRC énumère : « madame Ekwe affirme que le projet de révision constitutionnelle fut porté par le ministère de la Justice. C’est le 1er mensonge. Ce projet fut plutôt porté par le ministère de l’administration territoriale et de la Décentralisation ».
En plus « mme Ekwe cite le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ahmadou Ali, de regretté mémoire, et le Ministre délégué Maurice Kamto, comme les deux membres du Gouvernement ayant défendu ce projet devant la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale. C’est le 2e mensonge. C’est plutôt le Minatd de l’époque, le Ministre d’Etat, Marafa Hamidou Yaya, qui défendit ce projet devant la Commission des Lois et en plénière pour le compte du Gouvernement ».
Elle cite en outre « l’honorable Jean Jacques Ekindi comme témoin des débats de la Commission des Lois Constitutionnelles. C’est le 3e mensonge. En 2008, l’Honorable Jean Jacques Ekindi était le Secrétaire de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale et non pas membre ou responsable de la Commission des Lois Constitutionnelles. Ne siégeant donc pas à la Commission des Lois Constitutionnelles, il ne pouvait voir ou entendre ni les membres du Gouvernement qui sont effectivement passés devant cette Commission, ni ceux qui n’y sont jamais passés comme les ministres Amadou Ali et Maurice Kamto, pour défendre le projet de révision constitutionnelle de 2008 ».
Sans reculer « madame Ekwe profère un 4e mensonge au sujet du Code électoral de 2012 en déclarant quelle fut rédigé par Maurice Kamto. Rappelons d’emblée que les questions électorales font partie des attributions du Minatd/Minat, aussi bien quand il avait la plénitude des pouvoirs pour l’organisation des élections que sous l’Onel, et aujourd’hui, sous Elecam. C’est donc le Minatd qui a élaboré et piloté les différentes lois électorales au Cameroun, y compris le Code électoral actuel, qui a été adopté en 2012. Lorsque Madame Ekwe affirme donc que c’est Maurice Kamto, Ministre Délégué auprès du Ministre de la le Justice qui rédigea le Code Electoral en vigueur, c’est un autre mensonge. Par ailleurs, en 2012, lorsque le Code Électoral actuellement en vigueur fut présenté, défendu et voté au Parlement, puis promulgué par le Président de la république, Maurice Kamto n’était plus membre du Gouvernement, ce depuis novembre 2011 ».
Selon le MRC, il s’agit de « quatre mensonges en une prise de parole de quelques minutes. C’est pénible de voir à quel point notre pays s’est assombri. Voir une personnalité comme Madame Ekwe, qui a pourtant atteint un âge respectable, celui de la dignité et de la parole publique utile, mentir de façon aussi éhontée donne la mesure du délitement moral de la classe politique camerounaise. Ce n’est pas avec le mensonge et dans la haine que nous construirons notre pays », pense Joseph Emmanuel Ateba, signataire du communiqué publié ce 21 février 2024.
Il ajoute pour le déplorer : « on peut exprimer ses désaccords politiques avec Maurice Kamto et on en a le droit sans avoir besoin de recourir au mensonge qui est un choix irresponsable et indigne, en particulier quand on a le parcours de madame Ekwe. »
Detectives in Nairobi have arrested 11 suspects, including two Cameroonian nationals. They were arrested in…
The 139th edition of International Labour Day was marked in Bamenda with a vibrant display…
Burkina Faso’s president, Captain Ibrahim Traoré, has expressed his gratitude to supporters around the world…
Some trade unions in Fako Division, South West Region, are urging for better working conditions…
By Tata Mbunwe The designation of journalist Albert Njie Mbonde as Chief of Bokwaongo village…
Youths in Menka, a village in the Pinyin area of Cameroon’s North West Region, have…