Les 17 personnes inculpées dans le cadre de cette affaire doivent se présenter devant les juges du Tribunal militaire de Yaoundé ce jour. Il faudra s’attendre à un procès aux multiples enjeux dont l’un des plus importants est la crédibilité de la justice camerounaise.
Plus d’un an après l’assassinat de Martinez Zogo, le chef de chaine de la Radio Amplitude FM, le procès va enfin s’ouvrir au tribunal militaire de Yaoundé. Au total, 17 personnes arrêtées puis inculpées dans le cadre de cette affaire doivent répondre des faits qui leur sont reprochés devant la juridiction militaire.
Cette affaire qui a déjà fait les choux gras de la presse internationale est au cœur de plusieurs enjeux. Tout d’abord la crédibilité de la justice camerounaise. Depuis le début de cette affaire, plusieurs opinions n’ont eu de cesse de dénoncer une enquête à tête chercheuse, mettant en avant des intrusions du politique au niveau des enquêtes. Au-delà de la crédibilité de la justice, l’Etat du Cameroun doit également montrer à la face du monde que ceux qui s’en prennent aux vies des journalistes ne restent pas impunis. Le procès qui s’ouvre doit aussi répondre à plusieurs questions laissées en suspens après la phase de l’instruction, notamment qui a ordonné de tuer Martinez Zogo.
Ce procès qui s’annonce houleux, est incontestablement aussi le celui du régime Biya ; celui de la Direction Générale de la Recherche Extérieures (DGRE) qui a mis en exécution le complot de l’assassinat crapuleux de Martinez Zogo. C’est également le procès de 42 ans de violations des droits humains, de mauvaise gouvernance et de l’instrumentalisation des services de renseignement et de sécurité.
Parmi les personnes inculpées dans le cadre de cette affaire, l’on retrouve : Ebo’o Clément, Godje Oumarou, Bakaiwe Sylvain et Lenoir Dawa, violation de consigne, coaction d’arrestation et séquestration, coaction de torture ; Nzockmenping Martial : violation de consigne, coaction d’arrestation et séquestration, complicité de torture ; Еko Eko Maxime Léopold, Amougou Belinga Jean Pierre, Eengwela Ngwelle Etienne Jacques, Saiwaing Yves et Heudji Guy Serges: complicité de torture ; Daouda, Lamfu Johnson, Tongue Nana Stéphane: complicité d’arrestation et séquestration, complicité de torture, assassinat et violation de consignes ; Danwé Justin, complicité d’assassinat, complicité d’arrestation et séquestration, complicité de torture et violation de consigne ; Savom Martin, complicité d’assassinat et complicité de torture; Bidzongo Mbede Albert alias «Arthur Essomba » complicité de torture, usurpation de titre et usurpation de fonctions ; Bidjang Oba’a Bikoro Bruno François, conspiration de torture et d’arrestation et séquestration.
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