Levée de bouclier contre les évêques : Grégoire Owona tente de calmer le jeu – Dans une sortie qu’il a publiée sur les réseaux sociaux, le ministre du Travail et de la sécurité sociale et par ailleurs secrétaire général adjoint du RDPC reconnait qu’il y a eu des insuffisances de la part du régime en place.
C’est une réaction qui tranche littéralement avec les sorties connues chez d’autres membres du gouvernement. Dans un post qu’il a publié hier sur sa page Facebook, Grégoire Owona, membre du comité central estime que : « depuis toujours, quelques évêques s’expriment de façon véhémente contre la politique du Président Paul Biya ou du Régime en place ».
Ces dénonciations des eveques, selon Grégoire Owona de devraient « ni offusquer ni choquer ». Elles sont selon ses dires, « des manifestations des libertés démocratiques retrouvées grâce à Paul Biya et au Renouveau ».
Le membre du comité central du RDPC reconnait qu’ « il y a eu certainement des égarements et des insuffisances de notre côté : le Président l’a reconnu et c’est tout à son honneur ». Mais renchérit que « quelques-uns ont oublié la lutte contre la corruption et les détournements ou la promotion des droits de l’homme. Nous devons tous après ce discours retourner aux sources ».
Son conseil : « ne soyons pas violents envers les évêques même quand ils font l’apologie du diable car le Président Biya est contre la violence sous toutes ses formes. Gardons notre sérénité et continuons de travailler en intégrant bien ce qu’on nous reproche pour le corriger. Nous les catholiques pouvons rappeler à certains de nos Pères Évêques ou Archevêque que la colère est mauvaise conseillère et que la miséricorde peut exister. C’est eux qui nous ont appris ça dans le catéchisme pour la 1ère communion et pour la confirmation. Pas de violence vis-à-vis des Princes de l’église svp… « Débattons, ne nous battons pas » Nous a prescrit Paul Biya, et je me permettrais d’ajouter en toute convivialité svp! », a-t-il écrit.
Une Sortie saluée par plusieurs internautes qui pensent que le ministre du travail a fait preuve d’humilité.
Quelques heures avant lui, son collègue Jean De Dieu Momo a plutôt blâmé les évêques. « Les récentes prises de position de certains Prélats, exprimées dans le cadre de l’élection présidentielle de 2025 en gestation, méritent une réflexion approfondie. Lorsque des évêques, figures emblématiques de la moralité et de la foi, se permettent des déclarations qui frôlent l’invitation à la désobéissance civile, voire à la révolte, ils risquent de fragiliser les fondations mêmes de cet équilibre. Comment un Évêque peut-il dire dans une église ” même si c’est le diable qu’il prenne le pouvoir au Cameroun et le reste on verra après!” Comment un Évêque peut-il avoir l’outrecuidance d’inviter le diable au Cameroun au prétexte qu’on a trop souffert et qu’on ne peut souffrir davantage en enfer! Une telle exagération est non seulement blasphématoire mais attentatoire aux fondements bibliques de la religion qu’il est sensé servir. Un évêque ne saurait inviter le diable dans son propre pays ! », a indiqué Jean De Dieu Momo.
Plusieurs jours avant, Mathias Éric Owona Nguini, avait indiqué que : « que ceux qui préfèrent le diable à Biya, aille donc en enfer, ils nous disent eux-mêmes s’ils s’y sentiront mieux ».
Ces différentes critiques interviennent à la suite des sorties de plusieurs évêques qui avaient récemment critiqué une nouvelle candidature de Paul Biya.
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