Ces jeunes chefs prennent les commandes dans des localités où les populations sont victimes de vol de bétail, de cambriolage des domiciles, de braquages à mains armées et d’autres formes de banditisme qui paralysent ces 4 quartiers situés dans le canton de Mambang, arrondissement de Meri, département du Diamaré.
Ils ont été installés devant des milliers de personnes venues assister à l’intronisation de leurs chefs traditionnels.
C’était un jour grandiose pour les habitants de Mabang de voir élire leurs chefs, tous étant des jeunes remplaçant leurs pères décédés.
Aujourd’hui est un grand jour pour nous, populations. Enfin, nous avons un chef après de longues années de poste vacant à la chefferie de BEZEL GUIZIGA. Notre joie est immense de voir un jeune à la tête de notre village.
La faible collaboration de certains chefs traditionnels ne permet pas de traquer les bandits qui pillent et tuent parfois, des situations qui donnent des insomnies aux populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Au cours de la cérémonie de désignation des chefs traditionnels de 3ème degré des 4 localités du canton de Mabang, à savoir DOGBA MOULVONG, BEZEL GUIZIGA, HOULOUM GUIZIGA et MOGAZANG LAMORDÉ, le sous-préfet de Meri, Yaya Ali, a percé l’abcès.
“Il est inadmissible que nous ayons un poste avancé et que les bandits viennent pénétrer dans des concessions pour voler les bétails, parfois jusqu’à ôter la vie des gens. C’est à vous, les chefs traditionnels, d’informer les autorités si vous constatez la présence d’étrangers dans votre secteur. Faites appel aux autorités que nous sommes pour pouvoir réagir rapidement sur le terrain,” indique Yaya Ali, sous-préfet de l’arrondissement de Meri.
L’autorité administrative se dit préoccupée par l’insécurité dans ces 4 villages et bien d’autres dans son unité de commandement.
“En vous installant dans vos nouvelles fonctions de chef traditionnel, je crois que vous allez aider l’État dans la lutte contre Boko Haram, sensibiliser les jeunes sur la consommation de drogue, et encourager les populations à s’inscrire sur les listes électorales,” déclare le sous-préfet Yaya Ali.
Les chefs de 3ème degré intronisés ce jour ont compris les orientations et comptent les mettre en exécution pour le bonheur de leurs villages et surtout pour répondre à la confiance placée en eux.
“Nous remercions la population qui nous a acceptés comme leur chef. Nous n’allons pas faillir. Aidez-nous à simplement faire notre travail. Je demande surtout aux jeunes comme moi de ne pas consommer la drogue et de lutter contre le banditisme dans notre village,” souligne Sa Majesté Sanda Ndjidda, intronisé.
Pour réduire l’insécurité et impulser le développement des localités, chacun de ces chefs de quartier est appelé à être une vraie courroie de transmission entre ses sujets et l’administration.
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