En cause, de multiples actes de banditisme et de criminalité qu’auraient perpétrés les ressortissants camerounais à Ouesso, une ville frontalière entre le Cameroun et le Congo.
Les violences qu’on craignait entre Camerounais et Congolais à Ouesso, ville frontalière entre les deux pays, sont finalement arrivées. C’est ce que plusieurs ressortissants camerounais sont accusés de commettre des actes illicites dans ce pays voisin. « Je suis au Congo Brazzaville, je vous assure que de tous les étrangers demeurant sur le sol congolais, nous craignons beaucoup plus les Camerounais, du fait que ces derniers s’illustrent dans des pratiques vraiment bizarres, comme par exemple le détournement de fonds dans nos différentes banques, la falsification des papiers, le vol des voitures, le braquage à main armée », témoigne une des victimes.
Il ajoute : « Je ne sais pas si vous êtes au courant de la situation qui se prévaut à Ouesso dans la zone nord du Congo Brazzaville. Un camerounais aurait kidnappé une fille et ce dernier demande la somme de 500.000 frs pour sa liberté. Vu la pression de ladite population à l’endroit des camerounais innocents, les autorités de la place ont même instauré un couvre-feu, question pour eux de mieux maîtriser la situation. »
Ce matin, une chasse à l’homme a été lancée contre les ressortissants camerounais. Plusieurs ont fui et ont réussi à trouver refuge au sein du consulat du Cameroun. Malgré cela, ils ont été suivis jusqu’à leur retranchement par cette foule de Congolais furieux. « On a fui jusqu’au consulat, les voilà qui nous pourchassent », peut-on entendre un camerounais dire dans une vidéo.
Les autorités de l’un des deux pays n’ont pas communiqué sur la situation. Et jusqu’à présent, aucune preuve n’a été produite pour confirmer les accusations portées contre la communauté camerounaise. Et au cas où les accusations seraient même fondées, il faut noter qu’il y a une multitude d’innocents camerounais qui en pâtissent dans cette affaire.
Celle-ci rappelle des situations similaires qui se sont perpétrées dans d’autres pays voisins du Cameroun. Il y a quelques années, les Camerounais vivant en Guinée équatoriale avaient fait l’objet d’une véritable chasse à l’homme après le braquage de deux banques de Bata, la capitale économique équato-guinéenne ; des braquages attribués, sans preuve, à des ressortissants camerounais, apprend-on. Bon nombre de Camerounais avaient alors regagné leur pays, tandis que des milliers d’autres ont trouvé refuge dans les deux représentations diplomatiques de leur pays à Bata et Malabo.
Ce n’était pas le premier incident entre Camerounais et Equato-Guinéens, ces derniers considérant les premiers comme des envahisseurs cherchant à profiter de l’exploitation du pétrole en Guinée équatoriale. L’expulsion, en 2004, de quelque 600 Camerounais de Guinée équatoriale avait entraîné le rappel, pour consultations, de l’ambassadeur du Cameroun à Malabo. Pour l’heure, les dirigeants des deux pays n’ont fait aucune déclaration concernant cette situation.
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