Près de 200 établissements scolaires fermés pour défaut de légalité – Ces établissements de l’enseignement secondaire ont été fermés dans l’ensemble du territoire par Nalova Lyonga, la ministre des enseignements secondaires.
C’est au total 172 établissements qui sont impactés dans les dix régions du Cameroun. Dans un communiqué signé le 15 juillet dernier, la ministre des enseignements secondaires Nalova Lyonga ordonne la fermeture de 172 établissements relevant de son ministère. La ministre met en avant le défaut de conformité à la légalisation en vigueur pour justifier cette série de sanction.
Dans les détails, 10 établissements ont été fermés dans la région de l’Adamaoua, contre 46 dans le Centre, 05 à l’Est, et 67 dans le Littoral. La région de l’Extrême Nord enregistre le nombre le plus bas des établissements touchés, avec 1 seul établissement touché. Les régions du Nord, du Nord-Ouest, de l’Ouest, du Sud et du Sud-Ouest, ferment respectivement, 5, 7, 12, 6, et 12 établissements.
En 2023, c’est au moins 135 établissements qui avaient été fermés dans tout le pays. Ce phénomène des écoles frauduleuses touche également les écoles primaires. En 2023, le ministre de l’Éducation de base (Minedub) avait annoncé la fermeture de près de 326 établissements scolaires privés au titre de l’année scolaire 2022-2023. Ces établissements étaient accusés pour violation des formalités légales de création et d’ouverture ou pour carence dans le fonctionnement.
Entre autres motifs avancés: l’usage d’un faux acte de création, le défaut d’arrêté de création et d’ouverture, un environnement non propice à l’activité scolaire ou encore le défaut d’acte d’extension pour la section francophone, anglophone ou bilingue. Un bon nombre de ces écoles avaient déjà dispensé des cours pendant au moins une année.
Chaque année, le gouvernement procède à la fermeture des écoles dites « clandestines » pour les motifs susmentionnés. Mais peu de temps après, d’autres rouvrent en toute illégalité faute d’un véritable suivi des autorités en charge de l’éducation ou en raison de complicités avec certains responsables des ministères concernés. Ce, au grand dam des parents, surtout qu’il n’existe pas d’endroit ou de plateforme où consulter la liste des établissements scolaires privés agréés au Cameroun.
Cette nouvelle traque aux établissements scolaires clandestins a pour but d’assainir le milieu pédagogique, ce qui permettra un « assainissement conséquent » de la carte scolaire, selon le Minedub. « À ce jour, tous les soutiens que les partenaires donnent au secteur de l’éducation de base sont étroitement dépendants de la clarté et de la dépendance de la maîtrise de la carte scolaire dans notre pays. Nous devons donc tout faire pour qu’à tout moment, on soit capable de répondre à la question de savoir, dans telle localité, combien d’établissements existent. Je prescris ainsi aux services régionaux qui disposent des services de cartes scolaires dans leurs organisations de mettre les responsables de cette carte au travail », a déclaré Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre de l’éducation de base dans des propos rapportés par le quotidien national.
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