A l’initiative du Ministère de la Jeunesse, le génie de la physique nucléaire qui collabore avec la NASA entame un long périple dans son pays natal afin de partager son savoir-faire et son expérience avec ses pairs jeunes.
Cahier d’un retour au pays natal. Le titre de l’ouvrage d’Aimé Césaire illustre à suffisance le retour triomphal de l’ingénieur nucléaire camerounais Arsène Tema Biwole dans son pays, la besace pleine de lauriers. Il est avec Ernest Simo, l’un des rares Camerounais à intégrer une prestigieuse institution américaine. Le génie de la physique collabore avec la NASA sur plusieurs projets, notamment celui de la fusion nucléaire. Ses travaux ont notamment permis de calculer les courants auto-générés dans les plasmas nucléaires à des fins énergétiques.
Difficile de ne pas taper dans l’œil du Ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, touché par le témoignage et le parcours de l’enfant prodige. «Il a rêvé et a pu atteindre ses objectifs,» s’exclame Mounouna Foutsou au cours d’une audience qu’il a accordée vendredi 8 janvier 2021 à celui qu’il présente comme un modèle de réussite pour les autres jeunes camerounais. Pour l’hôte du jour, ému, c’est un rêve d’il y a quelques années qui commence à se réaliser, à savoir partager sa passion.
«J’aimerais susciter le rêve, briser les différentes barrières qui sont psychologiques que ces jeunes ont dans les métiers qui concernent la physique,» projette-il.
A l’initiative du MINJEC à travers le programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (Pari-Jedi), Arsène Tema Biwole entame un séjour au Cameroun du 4 janvier au 13 février 2021 pour partager son expérience.
C’est qu’avant de côtoyer les sommités du monde de la physique, l’expert camerounais a connu une enfance difficile. Arsène Stéphane Tema Biwole voit le jour le 15 juin 1992 à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun. Né prématuré, les médecins, ni même ses parents, ne croyaient en ses chances de survie, tant les conditions étaient difficiles pour le petit Arsène dès son premier jour sur la planète terre. Ce qui ne l’empêche pourtant de suivre des études primaires à l’école publique de Bafoussam et secondaires au Lycée Bilingue de sa ville natale où il obtient le Baccalauréat C avec mention. Après un passage de deux ans à l’université de Dschang, l’enfant prodige se lance à la conquête du monde grâce à une bourse d’étude qui le conduit en Italie à l’université de Turin où il étudie les sciences nucléaires. Son talent et les résultats de ses recherches vont le propulser en 2017 à la «General Atomics.»
Selon lui, la fusion nucléaire est la solution à la crise énergétique que connaissent le monde et le Cameroun. «Les problèmes qu’on rencontre dans ce secteur seront plus graves avec le temps qui passe parce que la population camerounaise va croître. On parle d’environ 50 millions de Camerounais d’ici 2050 et d’ici la fin du siècle on sera environ 80 millions de Camerounais. En plus on aura besoin de nous industrialiser massivement. Donc de toutes les façons on aura un besoin d’énergie qui sera concret et qui est même déjà imminent,» analyse le chercheur.
Il propose son approche: «Ma contribution sera de comprendre quelles sont les avancées, qu’est-ce qu’on a réussit à faire au niveau local, et qu’est-ce qu’on pourrait intégrer dans le mix énergétique du Cameroun pour que la production énergétique soit en phase avec le développement du pays. C’est un point qui est très important parce que pour que le pays se développe et qu’il s’industrialise, il faut absolument qu’il y ait la source d’énergie qui permet de le faire.»
Le physicien et enseignant de physique à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en Suisse, a décidé de manière volontaire et bénévole sous l’impulsion et l’encadrement du Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique de venir partager son savoir-faire et son expérience avec ses jeunes frères, apprenants et passionnés des sciences physiques, des lycées et collèges; des universités, et grandes écoles du Cameroun.
Pour Arsène Tema, les élèves des classes de terminale devraient aborder cette année scolaire avec une perspective différente des matières scientifiques et de la physique. Il est question pour lui de les entretenir sur les opportunités dans ce domaine, notamment des stages grâce à des joint-ventures avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et ses partenaires dans le cadre d’un appui technique de production énergétique ou des jumelages de nos universités et grandes écoles avec celles d’outre-mer.
Son périple en terre camerounaise le conduira notamment dans les régions de l’Ouest et de l’Extrême-Nord où il dispensera des enseignements de physique aux étudiants des universités et grandes écoles. Le lauréat de la distinction ‘Excellence Jeunesse 2020’ décernée par le MINJEC, auréolé en outre de sa fonction d’ambassadeur du projet ‘Youth Connekt Cameroon’, se verra également remettre ce prix par les autorités à l’occasion des activités marquant la Fête de la Jeunesse.
Source : Startuptime.net
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