La torture subie par l’artiste longue longue n’est que la face visible de l’iceberg. Benjamin Zebaze, un journaliste engagé, a récemment partagé son histoire et celle de ses proches, victimes de la répression au Cameroun. Dans un récit, il parle des dangers que courent ceux qui osent critiquer le pouvoir en place.
Le journaliste commence par raconter l’enlèvement de son ami et collaborateur, Séverin Tchounkeu patron du groupe media la nouvelle expression, qui a subi une violence terrible. “C’était plus qu’un frère pour moi: il avait abandonné toutes ses activités pour m’aider à gérer mes affaires”, déclare-t-il. Cette phrase montre à quel point la répression touche personnellement sa vie et celle de ses collègues.
Un soir, alors qu’il sortait pour récupérer de l’argent destiné aux journaux, Tchounkeu est enlevé par des hommes en civil. Zebaze raconte : “Il a été battu toute la nuit.” Lorsqu’il est finalement relâché, il est dans un état lamentable, et ses agresseurs lui laissent même “une des matraques qui venait de lui lacerer la peau”. Cette image montre la brutalité qu’il a subie.Il parle également d’une nuit où son imprimerie a été attaquée par des militaires. “Un camion de militaires arrive à mon imprimerie”, se souvient-il. Son voisin, Richard Nouni Pounde, surpris par le bruit, ouvre sa fenêtre, mais se retrouve face à des hommes armés qui lui ordonnent de “fermer cette fenêtre !” Cette scène illustre la peur qui règne et la volonté des autorités de faire taire toute opposition.Il souligne que leur but était clair : “empêcher que les journaux sortent de cette imprimerie qui imprimait tous les journaux d’opposition de l’Afrique Centrale et du Zaïre.”
Dans une réflexion amère sur la situation actuelle, il déclare : “décidément, beaucoup de nos compatriotes auraient dû rester dans la forêt.” Une métaphore qui évoque un sentiment de désespoir face à l’oppression.Pour conclure son témoignage, Benjamin Zebaze appelle à la résistance et à la solidarité entre ses compatriotes : “Nous ne devons plus accepter cela: courage à Longue Longue.” Un message fort qui appelle à l’unité et à l’engagement collectif contre les injustices.
À travers son récit, Benjamin Zebaze met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les journalistes, les opposants et les libres penseurs au Cameroun, tout en appelant à un réveil collectif pour défendre la liberté d’expression et les droits humains.
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