Dans un arrêté publié hier 16 juillet, Nalova Lyonga, la Ministre des enseignements secondaires a relevé de ses fonctions le proviseur du Lycée de Bilingue de Lolodorf, ainsi que l’intendant du lycée d’Akonolinga.
Au moins deux responsables d’établissement de l’enseignement secondaire ont été relevés de leur fonction hier du lundi 15 juillet 2024. La décision prise par la ministre des enseignements secondaires Nalova Lyonga a été lue sur les antennes de la radio nationale. Dans cette décision, on apprend que le Proviseur du Lycée bilingue de Lolodorf (Région du Sud), Laurent Magloire Nkama est relevé de ses fonctions et remplacé par Simon Tongwagnaka.
Un autre arrêté signé le même jour par la même autorité nomme Salomé Aline Bekono Nnang Intendant du Lycée mixte d’Akonoliga (Région du Centre), en remplacement de Luc Ndze, relevé de ses fonctions.
Le motif de ces deux sanctions n’est pas mentionné sur la décision. Mais l’on apprend à travers différentes sources, que le limogeage de Monsieur Nkama à la tête du lycée bilingue de Lolodorf serait lié à l’affaire de détournement des frais d’examen qui a secoué le lycée bilingue de Lolodorf au mois de mai 2024. Au début de l’affaire, c’est l’intendant de ce lycée qui était le principal accusé, seulement, il a été maintenu à son poste à l’issue de l’enquête…
Au cours de ce mois de juillet, une équipe de la Cellule de lutte contre la corruption du ministère des Enseignements secondaires (Minesec) sillonne les régions du pays « à l’effet de contrôler le paiement numérisé des frais exigibles au cours des années scolaires 2021-2022, 2022-2023 et 2023-2024 ». C’est ce que révèle une correspondance du 11 juillet dernier du secrétaire d’État auprès du Minesec à tous les délégués régionaux de son département ministériel.
Depuis cinq ans, le Minesec exige que les frais d’inscription et les frais d’examen soient payés par voie électronique. En clair, ces paiements ne se font plus à la caisse des établissements scolaires. Le but de cette nouvelle approche était de mettre fin aux détournements des frais exigibles en centralisant leur collecte. En 2021, un haut responsable du Minesec révélait que cette option avait permis de sécuriser 48 milliards FCFA.
Seulement l’on constate qu’il y a une baisse des fonds perçus par le Minesec au fil des années. Certaines sources laissent croire que les chefs d’établissement continueraient à percevoir les frais exigibles en cash.
Merci madame le ministre…
Au sein de l’opinion on pense que les chefs d’établissements concernés ne devraient pas seulement être limogés. Ils devraient également être poursuivis devant les juridictions spécialisées.
Joseph Essama
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