À quelques jours de la rentrée scolaire 2024-2025, la ville de Maroua, située dans le département du Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun, fait face à une situation préoccupante. La vie chère frappe durement les familles, rendant l’achat des fournitures scolaires presque impossible pour de nombreux parents. Cette année, la rentrée s’annonce sous le signe de l’incertitude, avec un risque accru de retards dans les inscriptions.
Les marchés de Maroua, habituellement animés à l’approche de la rentrée, sont aujourd’hui silencieux. Les commerçants, vendeurs de fournitures scolaires, attendent désespérément des clients. « D’habitude, à cette période, nos étals sont pris d’assaut. Mais cette année, c’est le calme plat », confie Adoum, un vendeur de cahiers au marché central. La raison de cette situation est simple : la vie chère asphyxie les ménages.
Pour de nombreux parents, la priorité n’est pas aux préparatifs de la rentrée scolaire, mais à la survie quotidienne. « Nous avons du mal à joindre les deux bouts. Comment acheter les cahiers et uniformes des enfants quand il faut d’abord penser à les nourrir ? » s’interroge Aïssatou, une mère de quatre enfants. Certains parents plaident même pour un report de la rentrée. « Le gouvernement devrait repousser la date de la rentrée à la fin du mois de septembre. Cela nous donnerait un peu de répit pour préparer cette rentrée en toute sérénité », propose Moussa, père de deux collégiens.
La situation est d’autant plus critique que la saison des pluies complique la vie des habitants. Les inondations et les mauvaises récoltes aggravent la précarité des familles. « Cette année, les pluies ont été fortes, mais les récoltes faibles. Cela a encore réduit notre pouvoir d’achat », explique Issa, un agriculteur de la périphérie de Maroua.
La rentrée scolaire à Maroua s’annonce difficile, marquée par une incertitude qui plane sur des milliers d’enfants. Les parents espèrent un soutien, voire une intervention du gouvernement pour alléger leur fardeau. En attendant, les commerçants restent bras croisés, les fournitures scolaires invendues. Cette situation pourrait entraîner de graves retards dans les inscriptions et l’éducation des enfants, impactant leur avenir. Pour les familles de Maroua, l’urgence est plus que jamais de trouver des solutions pour faire face à cette crise.
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