Ngo Ngo and Atanga Nji visit Yagoua
Le 17 février, Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général à la Présidence de la République, s’est rendu à Yagoua, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, pour ce qui aurait dû être une mission d’évaluation des souffrances des populations sinistrées. Pourtant, cette visite éclair n’a été qu’une mascarade protocolaire, vidée de toute réelle volonté d’action.
Dès son arrivée, le SGPR s’est rendu au camp des déplacés, un lieu où s’entassent des centaines de familles abandonnées à leur sort après les récentes inondations. Mais au lieu d’une prise en charge concrète, ces hommes, femmes et enfants n’ont eu droit qu’à une visite expéditive, marquée par une absence totale d’engagements. Aucun fonds débloqué, aucun plan de relogement annoncé, aucune prise en compte des doléances des sinistrés. Cette étape, qui aurait dû être au cœur des préoccupations du gouvernement, s’est résumée à une mise en scène sans lendemain.
La seconde étape de la tournée concernait un petit pont reliant le marché central à la ville. Si son état est problématique, il ne représente qu’un détail face aux véritables urgences : des infrastructures précaires, une absence totale de gestion des catastrophes naturelles et une population abandonnée face aux ravages des inondations. Pourtant, ces enjeux cruciaux ont été ignorés, réduisant cette halte à une simple opération de communication déconnectée de la réalité.
En trois heures, une chose est devenue évidente : cette visite n’avait d’autre but que de remplir une obligation politique, sans aucune intention d’apporter des solutions concrètes. Pas une seule annonce d’aide humanitaire, pas la moindre promesse de reconstruction, aucune mesure préventive contre les inondations récurrentes.
Les habitants de Yagoua, habitués à ces démonstrations stériles, attendent autre chose que des paroles vides et des gestes symboliques. Ils exigent des actions immédiates : des financements pour reconstruire leurs foyers, des infrastructures adaptées et une politique de prévention efficace.
Le temps des visites de façade est révolu. Face à une catastrophe qui se répète année après année, l’inaction des autorités relève non plus de l’incapacité, mais du mépris. Si le gouvernement persiste dans cette indifférence, alors il devra en assumer les conséquences.
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