En service à la Brigade de gendarmerie d’Etoudi, les éléments concernés sont en exploitation au poste de Commandement Opérationnel de la Gendarmerie (COG) du Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie (SED).
Plusieurs éléments de la Brigade de gendarmerie d’Etoudi à Yaoundé sont aux arrêts. L’information a été diffusée très tôt ce matin par les ONG « Mandela Center International et Nouveaux Droits de l’Homme ». Selon l’annonce qui circule sur les réseaux sociaux, les deux ONG de défense des droits de l’Homme « portent à l’attention de l’opinion nationale et internationale que les autorités camerounaises ont ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur le décès de NDONGO BILOGO Olivier des suites d’actes de torture à la Brigade de gendarmerie d’Etoudi », informent les ONG.
Selon elles, « les enquêtes dirigées par le Colonel NANA du poste de Commandement Opérationnel de la Gendarmerie (COG) du SED ont permis l’interpellation et la garde à vue des auteurs. Les enquêtes se poursuivent pour établir les différentes responsabilités bien qu’il soit CERTAIN que son arrestation a été illégale suivie d’une détention arbitraire », affirment les ONG.
C’est en effet le 1 er juin 2023, que le nommé NDONGO BILOGO Olivier a été interpellé et gardé à vue à la Brigade territoriale de la Gendarmerie d’Etoudi. Son interpellation faisait suite un colis qui lui avait été remis par un de ses amis afin d’être remis à une dame dans un hôtel à Etoudi, Yaoundé. Une interpellation jugée illégale par les ONG de défense des droits de l’homme qui affirment qu’au moment de son interpellation, les éléments de la gendarmerie n’avait ni mandat ni titre de justice.
A la brigade d’Etoudi d’ailleurs aucun grief n’a lui été reproché, ni aucune infraction communiquée. Il a été gardé à vue et violemment frappée à la tête par les gendarmes en faction, à plusieurs reprises, le jour de son arrestation et pendant les 04 jours de sa garde à vue.
Selon les ONG après ces preuves, le gardé à vue a été libérée, sans aucune condition de mise en liberté sous caution, le 05 juin 2023 grâce à l’intervention d’un membre de la famille, Magistrat en fonction à Yaoundé. A sa libération, « il présentait de nombreux hématomes sur le corps, notamment très visibles sur la face, et il a été immédiatement admis aux urgences de l’Hôpital Général de Yaoundé dont le diagnostic médical a révélé un sévère « Hématome intra parenchymateux temporal ». Du rapport médical, cité par les ONG et établi en date du 03 juillet 2023 par le Prof. TCHIENTCHEU Vincent, neurochirurgien et chef de service de Neurochirurgie de l’hôpital général de Yaoundé avec l’assistance du Dr. ANU Ronaldo FONJU, Médecin interne des Hôpitaux du Cameroun exerçant dans le même service, l’on apprend que le patient souffrait d’une « persistance du déficit moteur de l’hémicorps droit ». Ledit rapport a d’ailleurs selon les ONG, clairement établi le lien de causalité entre son malaise et sa garde à vue de 04 jours dans les locaux de la gendarmerie. Pris en charge pendant plus d’un mois, la victime est malheureusement décédée en date du 19 juillet 2023 aux urgences de l’Hôpital Général de Yaoundé.
Albert Atangana
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