Le 109e anniversaire de la mort de Martin Paul Samba se célèbre le 8 août prochain
La commémoration du décès de ce nationaliste sera organisée par l’association des Princes et Notables des Chefferies du Cameroun” (GCPN-CAM).
Le 109 e anniversaire de l’assassinat du nationaliste Martin Paul Samba se célèbre le 8 août prochain.
C’est ce qu’annonce le communiqué de presse de l’association “des Princes et Notables des Chefferies du Cameroun”.
“Le Président de L’Association des Princes et Notables des Chefferies du Cameroun informe le public que la célébration du 109éme anniversaire de la mort du nationaliste Martin Paul Samba aura lieu en date du 08 août 2023 au lieu dit Carrefour Samba à Ebolowa. A cet effet, tous les nationalistes, toutes les autorités traditionnelles et toutes les forces vives de la région du Sud sont priés d’honorer de leur présence pour le succès de cet événement”, indique le communiqué.
Selon la même note, la dernière réunion préparatoire aura lieu le dimanche 6 août 2023 à 16h au siège de l’association.
Martin Paul Samba, de son vrai nom, Mebenga M’Ebono est un camerounais originaire de la région du Sud.
En 1891, Martin Paul Samba accède à l’Académie militaire allemande où il devient officier. En 1894, il retourne au Cameroun résoudre le problème de la révolte anticoloniale qui gagne progressivement le terrain sous les ordres Lieutenant Hans Dominique jusqu’à 1900 date à laquelle il démissionne de l’armée.
Démissionnaire, il se lance dans le commerce afin de mieux préparer sa résistance. En 1912, il s’engage dans un combat sans fin contre l’armée Allemande avec la coalition des chefs Douala et Ewondo. Lesquels le trahirons bien après pour qu’il soit arrêté le 1er août 1914 par l’allemand Von Hagen qui l’enfermera ensuite à la prison centrale d’Ebolowa.
Samedi 8 août 1914, jour de son exécution, Martin Paul Samba refusa de se faire bander les yeux dans l’esprit de voir ses tireurs en face. Il sortit de sa poche un mouchoir blanc, qu’il agita. Les balles passaient sans oser le toucher, ceci se répétait à plusieurs reprises, et samba était toujours debout. Par la suite, il plia son mouchoir et dit « je n’ai pas peur de la mort » puis il dit enfin « tuez-moi mais vous n’aurez jamais le Cameroun » .
A.A