À quelques mois des échéances électorales municipales, législatives et présidentielles, les ministres se mobilisent corps et âme pour assister le peuple. Un fait rare.
Le vendredi 28 juin 2024, dans la région de l’Est, à Doumé, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa, a présidé une cérémonie de remise d’actes de naissance à 3 500 enfants âgés de 0 à 10 ans de l’arrondissement. Cette initiative, menée en collaboration avec le Minproff, a été saluée par le maire de Doumé, Gisèle Mpans, comme un véritable motif de satisfaction et de réjouissance pour les populations.
Le maire a souligné l’importance de cette action, permettant à la jeunesse de bénéficier de ce précieux sésame. Il a mentionné que le montant initial de 23 328 000 F, destiné à l’établissement de 2 916 actes de naissance, a été complété par la commune pour couvrir le gap de 584. À la clôture de la cérémonie, le Minproff a annoncé l’octroi d’un montant supplémentaire de 10 millions de F pour l’établissement d’actes de naissance à mille enfants supplémentaires.
L’importance de l’état-civil a été soulignée, mettant en lumière son rôle dans l’octroi d’une identité légale, ouvrant ainsi l’accès à des droits fondamentaux tels que l’éducation et la santé. De plus, il a été noté que l’état-civil est un élément crucial pour la planification et la mise en œuvre des politiques publiques.
Cette démarche, visant à garantir l’enregistrement de la naissance de milliers d’enfants, marque un pas significatif vers la reconnaissance de leur identité et de leurs droits. L’initiative démontre l’engagement du gouvernement en faveur de l’accès aux droits fondamentaux pour tous les citoyens, en particulier les enfants, et renforce l’importance de l’état-civil dans la société.
Gilles Noubissie