Dans une déclaration fracassante sur le média belge dhnet, Marc Brys, entraîneur de football des lions indomptables, a révélé l’existence d’officines cybernétiques au service de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Selon Brys, cette équipe est chargée de gérer les réseaux sociaux autour d’Eto’o, mais il affirme que 80 % des informations diffusées par cette équipe sont erronées et relèvent de la pure fiction.
« Les gens croient à ces mensonges. J’ai soi-disant été viré 37 fois », a-t-il déclaré, soulignant la puissance d’Eto’o, particulièrement soutenu par les classes populaires grâce à son passé de footballeur. Brys a cependant mis en avant les échecs d’Eto’o dans d’autres domaines, notamment en tant qu’entraîneur et entrepreneur, et a critiqué sa gestion à la tête de la Fecafoot.
Âgé de 62 ans, Brys se présente comme un vétéran du milieu, affirmant qu’il est temps de dire la vérité pour aider les gens à évoluer. Il a également pointé du doigt son prédécesseur, Rigobert Song, qu’il qualifie de « girouette » sans voix face à Eto’o. Selon lui, l’ancien joueur changeait systématiquement l’équipe avant les matchs et durant les pauses, créant un climat de tyrannie parmi les joueurs.
« C’était une farce totale », a-t-il ajouté, insistant sur l’impact négatif de cette atmosphère sur les performances de l’équipe nationale camerounaise. Brys conclut que dans un tel environnement, il était illusoire d’attendre des résultats à la hauteur des attentes.
Ces accusations de Marc Brys soulèvent des questions sur la gestion actuelle de la fédération et sur l’avenir du football camerounais sous la direction d’Eto’o. Les réactions des supporters et des membres de la fédération pourraient avoir un impact significatif sur la perception de l’ancien footballeur en tant que dirigeant.
