Le Ministre des Travaux publics a récemment lancé une revue des projets routiers pour le troisième trimestre 2024, mettant en lumière des travaux d’entretien confortable sur plusieurs routes nationales. Ces travaux visent à améliorer le niveau de service des infrastructures routières, en se concentrant sur la réhabilitation des sections dégradées, le traitement des points critiques et des nids de poule, ainsi que sur des travaux d’assainissement et de signalisation.

Une évaluation effectuée par le Ministère a révélé que certaines routes nationales souffrent d’un vieillissement avancé et d’une dégradation exacerbée, souvent due à l’incivisme des usagers. Ce constat souligne l’urgence d’agir face à des infrastructures routières qui mettent les Camerounais en difficulté depuis des années. Le programme présenté par le Ministre des Travaux Publics en novembre 2023 a donc mis l’accent sur la nécessité de projets d’entretien confortatif.
Actuellement, sept tronçons de routes, totalisant 1 346,88 km, sont concernés par ces travaux. Parmi eux, on trouve la Nationale 5 (219 km), la Nationale 3 (215 km), et la Nationale 10 (329,18 km), entre autres. Ces opérations, financées par le Fonds Routier et le Budget d’Investissement Public à hauteur de près de 51,5 milliards de francs CFA, visent à redonner un nouveau visage à ces axes routiers et à faciliter la circulation des usagers et des biens.
Les travaux prévus incluent l’installation de chantiers, la réhabilitation des zones dégradées, ainsi que des opérations de nettoyage et de débroussaillage. Des mesures d’assainissement, telles que le dégagement des lits de rivière et la construction de fossés, sont également au programme. En outre, des travaux de signalisation, incluant l’installation de garde-corps en acier galvanisé, seront réalisés.
Le Ministre a également insisté sur le respect strict des orientations formulées dans les ordres de service adressés aux entreprises, ainsi que sur la nécessité de maintenir la circulation pendant l’exécution des travaux. Cette initiative, bien que tardive, pourrait enfin répondre aux préoccupations des usagers face à l’état déplorable des infrastructures routières qui perdurent depuis trop longtemps.
Gilles Noubissie