À quelques mois de la présidentielle de 2025, le mouvement APAR, dirigé par Célestin Djamen, s’érige en fer de lance d’une nouvelle vision électorale pour le Cameroun. Dans un contexte où la qualité des critiques et des exigences programmatiques est plus que jamais essentielle, APAR entend marquer les esprits avec un programme ambitieux centré sur l’accès à l’énergie électrique, un pilier fondamental du développement national.
Le premier axe de la proposition d’APAR est clair : la “renationalisation d’Eneo », l’entreprise d’électricité actuellement sous contrôle d’intérêts étrangers. En effet, le constat est amer : près de 30 ans après les privatisations imposées par le FMI et la Banque mondiale, les Camerounais continuent de vivre dans l’obscurité. APAR s’engage à ramener le prix du kilowattheure à “30 CFA pour tous les ménages”, tout en permettant aux entreprises privées concurrentes de proposer des tarifs plus bas. Cette mesure vise à rendre l’électricité accessible à tous, un pas important vers le développement socio-économique.
Vulgarisation de l’énergie solaire
Dans une démarche écoresponsable, APAR propose également la “vulgarisation de l’énergie solaire” à travers les dix régions du pays. En réduisant les impôts pour les entreprises du secteur, le mouvement espère non seulement créer des milliers d’emplois, mais aussi assurer une transition énergétique vers des solutions durables. De plus, toute entreprise étrangère souhaitant investir au Cameroun devra nommer un « conseiller technique camerounais » au sein de son équipe. Cette mesure vise à renforcer le savoir-faire local et à garantir que les bénéfices de l’investissement profitent au pays.
Les mesures d’APAR ne s’arrêtent pas là. Le mouvement entend inscrire dans la loi un “principe d’interdiction de coupures d’électricité” dans les écoles, les hôpitaux et les cliniques, quels qu’en soient les motifs. Ce principe de protection des services fondamentaux vise à garantir que les secteurs essentiels pour le bien-être des citoyens ne soient pas pénalisés par des défaillances du système électrique.
Dans un souci d’équité, APAR propose également de mettre fin au “monopole de la distribution et de la commercialisation de l’énergie électrique”. En favorisant la concurrence, le mouvement espère faire baisser les prix et améliorer la qualité du service proposé aux consommateurs. Cette démarche promet de transformer le paysage énergétique camerounais, en redonnant le pouvoir d’achat aux ménages.
Enfin, APAR envisage la généralisation des mini-barrages dans chaque département, en s’appuyant sur les 58 cours d’eau du pays. Cette initiative vise à “mettre un terme aux projets de barrages hydroélectriques coûteux et souvent inefficaces, tout en réduisant la dépendance aux centrales thermiques”. En s’appuyant sur des solutions locales, APAR entend garantir une énergie accessible, renouvelable et durable pour tous les Camerounais.
Le programme proposé par APAR pour la présidentielle de 2025 s’inscrit dans une volonté de transformation profonde du secteur énergétique camerounais. En prenant des mesures audacieuses et en plaçant le développement des citoyens au cœur de sa stratégie, Célestin Djamen espère redonner espoir et lumière à un pays qui en a tant besoin. Selon lui, “aucun développement n’est possible dans un pays qui manque d’énergie électrique pour son fonctionnement”.