Dans la région de l’extrême nord , l’insécurité est devenue une réalité quotidienne pour de nombreux citoyens. Chaque jour, des individus sont victimes d’agressions, parfois mortelles, perpétrées par des jeunes armés de couteaux, de machettes ou de bâtons, principalement à la tombée de la nuit. Les cas les plus graves impliquent des agresseurs munis d’armes à feu, ôtant la vie à des compatriotes.
Les braquages de motos se multiplient dans les sous-quartiers, accompagnés de vols de ces engins, une situation qui ne laisse personne indifférent. Malgré les efforts des forces de défense pour contrer ces actes, cette insécurité croissante persiste, au point où ces agressions sont devenues monnaie courante.
Parfois, les agresseurs appréhendés par la police ou la gendarmerie sont libérés au niveau du parquet, voire bénéficient de négociations informelles, souvent sans que le procureur de la République en soit informé. Cette impunité alimente le sentiment d’injustice parmi la population et compromet la confiance envers les institutions judiciaires.
Des rapports récents soulignent une augmentation de la délinquance juvénile dans des villes comme Maroua, où des jeunes âgés de 20 à 30 ans terrorisent les habitants par des actes de violence tels que des agressions à main armée, des vols de motos et des trafics de drogue.
L’impunité demeure un problème majeur au Cameroun, avec des cas manifestes de torture ou d’homicide extralégal restant impunis, ce qui exacerbe la situation sécuritaire.
Face à cette insécurité croissante, il est impératif que les autorités renforcent les mesures de sécurité, assurent une justice équitable et transparente, et mettent en place des programmes de réinsertion pour les jeunes vulnérables afin de restaurer la paix et la confiance au sein de la société camerounaise.