Du 21 au 23 février 2025, le peuple Musgum a célébré son riche héritage culturel à travers le festival ZIBA, organisé au stade de Maroua. Cet événement a offert aux visiteurs une immersion dans les traditions ancestrales de cette communauté guerrière du Nord-Cameroun.
Le festival ZIBA 2025 a proposé une variété d’activités et d’expositions, permettant de découvrir les coutumes, l’art traditionnel et l’histoire des Musgum. Les participants ont pu apprécier des danses folkloriques, des performances musicales, des défilés de mode mettant en avant les tenues traditionnelles, ainsi que des ateliers artisanaux illustrant le savoir-faire local.
Parmi les points forts du festival, une exposition a mis en lumière l’architecture unique des Musgum, notamment les “cases obus”. Ces habitations en forme de dôme, construites en terre battue, sont reconnues pour leur design géométrique et leur adaptation au climat local. Une reconstitution de ces structures a permis aux visiteurs de mieux comprendre leur construction et leur rôle dans la vie quotidienne des Musgum.












La musique et la danse occupent une place centrale dans la culture Musgum. Le festival a présenté des performances de groupes musicaux locaux, utilisant des instruments traditionnels tels que le balafon, le tambour et le xylophone. Les danses rythmées, accompagnées de chants, ont offert un spectacle vibrant, reflétant l’énergie et la joie de vivre de la communauté.
Les visiteurs ont également eu l’opportunité de savourer la gastronomie Musgum, avec des stands proposant des plats typiques à base de mil, de sorgho et de légumes locaux. Parallèlement, des artisans ont exposé leurs créations, allant des poteries aux tissus teints à la main, en passant par des bijoux en perles, illustrant la diversité et la richesse du patrimoine artisanal Musgum.
Le festival ZIBA 2025 s’inscrit dans une démarche de valorisation et de préservation des traditions Musgum. En réunissant la communauté et en attirant des visiteurs de diverses régions, l’événement a renforcé le sentiment d’appartenance et a permis de transmettre les savoirs ancestraux aux jeunes générations.