La situation de sécurité dans l’Extrême-Nord du Cameroun continue de se détériorer à un rythme alarmant, avec la menace croissante de Boko Haram.
Ce jour-là, des insurgés se sont massés en grand nombre à Glaguwa, visiblement déterminés à mener des représailles après la lourde défaite qu’ils ont subie lors des affrontements avec les éléments du BCS4 à Kouyapé dans l’arrondissement de Kolofata.
Selon des sources proches des insurgés, ces derniers auraient enregistré de lourdes pertes : 7 combattants tués et une dizaine blessés.
Mais la menace ne s’arrête pas là. Dans l’après-midi, deux groupes armés de Boko Haram, venant du Mont Mandara, se sont dirigés vers la frontière de Mayo Moskota, empruntant deux itinéraires différents. Le premier groupe a pris la route de Balavourza, tandis que le second passait entre Ldaousaf et Zelevet. L’objectif de ces incursions simultanées est clair : semer la terreur dans les zones militaires et provoquer des frappes violentes sur les détachements de Moskoa, Ouzal, Goldavi et Mozogo.
Les autorités sont en alerte maximale et les forces de défense doivent redoubler de vigilance.
Les bases militaires stratégiques de la région, qui sont depuis longtemps une cible privilégiée des terroristes, sont à nouveau dans le collimateur.
L’intensification des attaques de Boko Haram met en évidence l’insécurité persistante dans cette zone, et les populations civiles vivent dans la peur quotidienne des attaques soudaines.
Les conséquences de ces incursions pourraient être dramatiques si des mesures immédiates et renforcées ne sont pas mises en place.
Les bases militaires des zones touchées doivent se préparer à repousser des offensives simultanées, car l’intention de Boko Haram est sans équivoque : déstabiliser encore davantage cette région déjà fragilisée.
L’heure est à la vigilance et à la préparation, car chaque mouvement des insurgés augure d’une menace imminente pour la sécurité de l’extrême nord.