La présidence de la République du Cameroun, via son ministre délégué chargé de la Défense, a récemment pris des mesures décisives en réponse à une situation préoccupante affectant ses forces armées. Des rapports de renseignement ont révélé qu’un nombre croissant de militaires camerounais a déserté ces derniers mois, rejoignant les rangs de l’armée russe engagée dans le conflit en Ukraine.
Face à cette crise, le ministre Joseph Beti Assomo a établi trois mesures clés pour faire face à cette problématique de désertion :
- Mesures disciplinaires : Des sanctions sévères ont été imposées aux militaires ayant quitté leurs postes, signalant ainsi la volonté de l’État de maintenir la discipline au sein de ses forces.
- Contrôle renforcé : Un suivi plus rigoureux des militaires a été mis en place, dans le but de détecter et de prévenir d’éventuelles désertions futures.
- Interdiction de sortie : Désormais, tout militaire souhaitant quitter le territoire national doit obtenir une autorisation signée par le ministre de la Défense, une mesure qui vise à limiter les départs non autorisés.
Cette situation posé sur la table des interrogations sur la sécurité et l’intégrité des militaires des forces armées camerounaises, particulièrement dans un contexte où le pays fait face à de nombreux défis internes, tels que les conflits régionaux et les tensions sociales. La désertion d’un nombre significatif de militaires pourrait compromettre non seulement la capacité opérationnelle des forces armées, mais aussi la stabilité du pays en général.