La police municipale a interpellé un individu en flagrant délit de destruction de dalettes au lieu-dit Saint-John-Plazza, à Bonapriso. Ce genre d’attitude déjà récurrent dans les grandes villes du Cameroun, sont à l’origine des multiples insécurités enregistrées çà et là.
L’individu, surpris en train d’extraire le fer des dalettes, a été immédiatement arrêté. Cet acte, non seulement illégal, représente également une atteinte aux biens publics et à l’esthétique urbaine. Les dalettes, essentielles pour l’aménagement des espaces publics, sont souvent la cible de personnes malintentionnées cherchant à tirer profit de matériaux récupérables.
Le Maire de Douala a condamné fermement de tels comportements, en rappelant la responsabilité collective dans la lutte contre le vandalisme. Dans un communiqué, il a appelé les citoyens à “faire preuve de vigilance et à collaborer avec les autorités pour éradiquer ce phénomène, qui semble malheureusement prendre de l’ampleur dans la ville”.
L’appel à l’action du Maire met en avant la nécessité d’une mobilisation citoyenne pour protéger le patrimoine urbain. La participation active des habitants de Douala est donc mise à l’épreuve pour maintenir l’intégrité des espaces publics et garantir un environnement agréable pour tous.
En Rappel, il y a quelques mois, des individus avaient été interpellés à Nsimalem, en flagrant délit de destruction des lampadaires installés aux abords de l’autoroute. On se rappel également que l’adjoint au maire de la commune de Mfou avait perdu la vie dans un accident de la circulation à cet endroits là, suite au manque d’éclairage sur la voie publique. De même, les réseaux internets et électriques sont souvent perturbés à cause de cette pratique qui retarde le développement dans le pays.
La destruction du mobilier urbain ne nuit pas seulement aux infrastructures, mais également à la qualité de vie des citoyens. “La ville de Douala, avec son dynamisme et son potentiel, mérite d’être protégée et valorisée”, a rappelé le maire Roger Mbassa Ndinè, qui a ajouté “les autorités municipales, en collaboration avec les citoyens et la police municipale, doivent redoubler d’efforts pour prévenir de tels actes à l’avenir. Ensemble, ils peuvent travailler à la promotion d’une culture de respect et de préservation du patrimoine communal, essentielle pour le développement durable de la ville.”