Depuis le 21 mars 2025, l’arrondissement de Kolofata, dans le département du Mayo-Sava, est frappé par une succession d’incendies d’une rare intensité. En l’espace de quatre jours, des centaines d’habitations ont été réduites en cendres, laissant derrière elles un lourd bilan humain et matériel.
C’est une spirale de drames qui s’abat sur Kolofata. Tout a commencé le vendredi 21 mars 2025, peu avant 18 h, dans le quartier Madagascar. Un incendie d’une violence inouïe y a ravagé 150 ménages, affectant pas moins de 710 personnes. Le feu s’est propagé rapidement, ne laissant que des cendres et des ruines.
À peine le temps de se relever que le lendemain, samedi 22 mars aux environs de 20 h, un nouveau sinistre éclatait, cette fois dans le quartier Ndaba Bergerie. Là encore, le feu a tout emporté sur son passage : 60 habitations détruites, 441 personnes sinistrées.
Dimanche 23 mars, vers 9h45, la situation a pris une tournure encore plus tragique. Le quartier Tribune a été la cible d’un troisième incendie, le plus destructeur à ce jour. Le bilan est effrayant : 459 ménages calcinés, 2 017 personnes touchées, des pertes matérielles incalculables.
Et comme si cela ne suffisait pas, un quatrième incendie s’est déclaré hier, lundi 24 mars, dans le quartier Léléde. Moins étendu mais tout aussi dramatique, il a consumé 7 maisons. Le drame a pris une tournure insoutenable avec la découverte d’un enfant calciné dans les décombres. Plusieurs effets vestimentaires, des vivres et autres biens essentiels ont également été réduits en cendres.
À ce jour, aucune origine précise n’a pu être déterminée pour ces incendies à répétition. Les causes restent floues, mais les conséquences sont bien visibles : femmes, enfants, familles entières livrées à elles-mêmes, sans abri, sans vivres, sans assistance suffisante.
Après d’incendies, les populations, en proie à la peur et à la détresse, appellent à l’aide. Il est urgent que les autorités locales, les services de sécurité, les ONG et les partenaires humanitaires se mobilisent pour éviter le pire.
À Kolofata, la flamme de l’espoir vacille, menacée par celles qui ravagent les toits et les vies. L’heure n’est plus à l’interrogation, mais à l’action rapide et coordonnée.