Le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, a présidé ce 13 mai la dernière réunion préparatoire du défilé marquant la 53e édition de la fête nationale du Cameroun. Un communiqué daté du 12 mai précise que seuls neuf partis politiques sur 360, tous représentés au Parlement, sont autorisés à défiler le 20 mai sur le Boulevard du 20 mai. Il s’agit du RDPC, de l’UNDP, du SDF, de l’UPC, de l’ANDP, du PCRN, de l’UDC, du FSNC et du MDR.

Cette décision suscite des réactions parmi les partis exclus, qui dénoncent une injustice. Les autorités justifient cette sélection par le critère de représentation parlementaire, écartant ainsi les formations politiques sans élus à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Seuls le SDF et le PCRN de Cabral Libii, bien qu’opposants, figurent parmi les partis autorisés, les autres étant des alliés du RDPC.
Certains partis non retenus contestent cette exclusion, arguant que la fête de l’Unité nationale devrait être ouverte à tous. Les autorités maintiennent cependant leur position, présentant cette mesure comme une incitation à renforcer leur ancrage électoral. Par ailleurs, le protocole officiel interdit toute effigie autre que celle du président Paul Biya lors du défilé.