Depuis cette nuit, le chef lieu de l’extrême Nord est hautement surveillé.
Ce n’est pas l’État de siège, mais c’est tout comme. Quelques heures après le braquage du bureau de Médecins sans frontières, les autorités de la ville de Maroua sont sur le qui vive. Depuis 1 heure ce matin, HARDE l’un des plus grands quartiers de la ville est encerclée par les forces de maintien de l’ordre. Postée à divers postes d’entrée de la ville, la police scrute les habitants.
Les forces de sécurité s’intéressent particulièrement aux personnes ne disposant pas de pièces d’identité et des pièces de leurs biens personnels. Les fouilles se font maison après maison. “Nous sommes encerclés depuis 1h du matin. Difficile de voir le dehors Ils exigent les cartes nationales d’identité, les pièces des motos. Dieu merci. j’avais gardé soigneusement les papiers de ma télé, de la machine à coudre pour madame et bien d’autres choses”, relate OUMAROU NDJIDDA un habitant joint au téléphone.
Pour certains, ce resserrement des mesures sécuritaires est une bonne initiative. “Moi je suis d’accord avec ce bouclage parce depuis quelques temps nous dormons avec la peur dans le ventre. Ls bandits se cachent derrière Boko Haram pour commettre leurs forfaits” explique Dame THÉRÈSE, une enseignante.
D’après nos sources, une quarantaine de motos ne disposant pas de carte grise ou de factures ont été saisis. De même au moins une vingtaine de personnes sans carte nationale d’identité ont été arrêtés.
Des mesures prises à la demande du Gouverneur de la région de l’extrême Nord Midjiyawa BAKARY. Ce renforcement du dispositif sécuritaire intervient après une série de braquages dans la ville de Maroua.
Le dernier en date le Braquage du bureau de Médecins sans Frontières dans la nuit d’hier en plein centre ville de Maroua. Lors de ce braquage, 02 véhicules de l’ONG ont été emportés.
Des équipes spéciales d’intervention rapides ont ensuite rattrapés l’un des deux véhicules ainsi qu’un des 04 suspects auteurs du Braquage.
Mimi Mefo Info Français