Mariée de force à 17 ans; Djaîli Amadou Amal, est une écrivaine, féministe née en 1975 à MAROUA dans le Département du Diamaré à l’extrême nord du Cameroun.
De nationalité Camerounaise de part son père, sa mère est égyptienne. Contrainte au mariage forcé à 17 ans, elle a subi les pires atrocités et sévices; avec le milliardaire de 50 ans à qui elle avait été mariée adolescente alors qu’elle rêvait de devenir journaliste.
Après avoir vécu cinq années pénibles à ses côtés, elle a fini par s’enfuir. Dès lors, l’écriture a été pour elle un exutoire.
Dix ans plus tard, elle quitte son deuxième époux violent et s’installe dans la ville de Yaoundé. Elle se bat, travaille grâce à son BTS en gestion.
En 2010, elle sort son premier roman intitulé “Walaande : l’art de partager un mari” aux éditions Ifrikiya à Yoaundé. C’était là le début d’une riche et longue carrière dans l’écriture.
Révoltée, battante ou battue, les femmes prennent la parole dans ses livres pour évoquer les formes de violence subie dans le mariage.
Pour l’écrivaine, il n’est pas question que ses enfants ou petits enfants subissent ce qu’elle a vécu en étant mariée de force à 17 ans
En 2019, “Munyal” un de ses ouvrages reçoit le prix Orange du livre en Afrique; qui paraîtra plus tard au mois de septembre en France, sous le titre “les Impatientes” ; réédité par la maison française Emmanuelle Collas.
Ce qui lui vaut d’être parmi les 4 grands finalistes du prix Goncourt aux côtés de Maél Renouard; Camille Toleodo et de Hervé Le Tellier, le vainqueur du prix Goncourt 2020.
Mimi Mefo Info Français