Son chemin a croisé celui de 6 individus lourdement armés au soir du 21 novembre dernier, dans un quartier du 5e arrondissement de Douala: Logbessou.
La victime revenait d’un anniversaire lorsqu’elle a été suivie par plusieurs hommes à bord de motos. La victime que nous appelerons Anne par besoin de protection de sa personne. Ils lui ont coupé la route, la sommant d’arrêter son véhicule, chose qu’elle a faite.
“Ils étaient armés de machette et de pistolet, l’un d’eux a cassé la vitre avant de ma voiture à l’aide de sa machette. Ils m’ont demandé de sortir du véhicule, je l’ai fait. Une fois dehors, ils se sont mis à me poser une série de questions: d’où est ce que je venais? Avec qui est ce que je vivais? Malgré les réponses que j’ai apportées ils ont répondu que je ne leur disais pas la vérité.C’est alors que l’un d’entre eux a lancé (on va te violer); j’ai supplié de toutes mes forces mais ils ne m’ont pas écouté. Ils étaient six ils sont passés sur moi tour à tour, avec une arme sur ma tête ils m’ont interdit de crier encore moins de pleurer. Sauf que c’était si horrible qu’au bout d’un moment j’ai craqué et je me suis mise à pleurer. C’est alors que l’un deux s’est approché de moi avec sa machette pour me trancher la gorge; mais il a été stoppé par ses complices. Le plus petit parmi eux et le plus méchant qui avait d’ailleurs émis l’idée de me violer est passé sur moi deux fois, il a tellement mis long qu’on aurait cru que j’étais sa copine. Une fois leur sale besogne terminée, ils mont frappée à la tête au point où je saignais du nez. Ils m’ont abandonnée là et sont partis.”
La jeune dame a été découverte plus tard par une vieille femme qui a alerté des voisins qui l’ont conduit dans un hôpital.
Une plainte sera déposée ensuite à la police judiciaire du Littoral et l’enquête sera diligentée au GMI n°2. Deux semaines plus tard les mis en cause ont été appréhendés.
Ils ont été formellement identifiés par la victime. Ils sont d’ailleurs passés aux aveux complets et les forces de police ont procédé à une reconstitution des faits.
Les malfrats seront présentés au juge dans les prochains jours.
En cette fin d’année où l’on enregistre un pic d’insécurité, les forces de l’ordre appellent à plus de prudence et surtout à une franche collaboration des populations.
Mimi Mefo Info Français