Le préfet de l’océan a rencontré ces dignitaires traditionnels alors qu’ils préparaient un sit in
Les chefs des deux villages situés sur le corridor de l’autoroute ont manifesté leur indignation hier devant le Préfet de l’océan. Nouhou BELLO anticipait une manifestation gestante de colère des populations de ces villages qui réclament une voix d’accès à l’autoroute, leur permettant de jouir de leurs richesses foncières situées de part et d’autres. Ensuite, l’épineux problème des indemnisations.
“Nous étions tous présents à la dernière signature de convention ici entre l’État et la société Chinoise CHEC; le ministre des Travaux Publics avait rassuré que tout sera payé à la fin du mois de Janvier au plus tard; mais nous voici au mois de mars. Sommes nous des enfants, pour nous tromper ainsi?” C’est indigné Majesté Buko Ferdinand, chef de Ndoumalé. “Le temps n’est plus aux promesses, ni aux beaux discours , nous n’accepterons plus cela”. A martelé Majesté Nguiébouri Johachim, chef du village Dibounè.
Le préfet de l’océan a demandé une circonstance atténuante pour lui permettre de prendre connaissance du dossier.
Une équipe conduite par le délégué des travaux publics y est attendue jeudi prochain pour examiner de façon pratique les réclamations de ces populations.
Les travaux de l’autoroute sont rendus à 80%, et la deuxième phase est déjà lancée sans que les populations riveraines soient indemnisées.