Les populations des communautés Banen disséminées dans les départements du Nkam et du Mbam et inoubou, se concertent depuis quelques temps, pour protéger le patrimoine culturel et foncier légué par leurs ancêtres.
Il y a d’abord la grande controverse autour de la forêt d’Ébo expropriée depuis les années 1960, par l’État et sans compensation. Neuf villages de Inoubou Sud sont particulièrement impactés. Il s’agit de Ndokbadalemak, Ndokbakoumek, Ndokbilak 2,Ndokniok, Etong, Ndokbeke, Ndokbassiomi, Ndokbekom et Ndoktok.
L’élu dans la circonscription du Nkam, honorable Samuel Dieudonné Moth, porteur d’un discours d’apaisement se trouve dans une vaste tournée de concertation populaire, en compagnie des chefs traditionnels.
Pour ces populations, cette situation représente un enjeu important dans ce contexte de régionalisation et de décentralisation car, disent-elles, il est plus que jamais important pour les communautés Banen, les chefs traditionnels et les élites, éparpillées à travers les zones de recasement, de pouvoir retourner un jour dans leurs villages d’origines, sur les terres de leurs ancêtres.
L’élu de la nation qui les encourage à faire confiance aux institutions de la République les rassure en même de l’accompagnement de l’État dans leurs doléances de retrouver leur patrimoine ancestral.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)