La police, la gendarmerie, la santé publique, le ministère des transports, font partie des nombreux acteurs qui interviennent en matière de sécurité sur la route au Cameroun. Une multitude d’administrations dont la coordination est de fait difficile et les résultats en deçà des attentes.
Des acteurs disparates comme les lois et règlements qui encadrent l’activité. Code de la route, code communautaire CEMAC, Code de procédure pénale, un décret et un arrêté. Un cadre juridique moins éparpillé aiderait à accroitre l’efficacité de la sécurité routière. Un atelier organisé à Douala en fin de semaine dernière plaide pour un avant projet de loi qui inculque des notions dès le bas âge. “Cela fera que l’enfant dès le primaire sache c’est quoi le code de la route et grandisse avec ces notions” explique Blaise, leader syndiacal. Mais la loi espérée devrait aussi intégrer les autres problèmatiques qu’englobent les hécatombe sur la route. Entre autres la qualité du parc automobile et la qualité des infrastructures routières.
L’échange a eu le mérite de réunir Représentant de la gendarmerie nationale, magistrats, syndicat de transporteurs, experts financiers, experts en sécurité routière. Cette rencontre organisée par le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) est coordonnée par le ministère des transports. L’objectif des travaux est de produire des propositions pour l’avant projet de loi sur la sécurité routière. Un texte attendu des syndicats des transporteurs depuis une dizaine d’années.
Mimi Mefo Info Français (MMIF)