Alors que des enseignants demandent des comptes au ministre des enseignements secondaires au sujet des disfonctionnements enregistrés durant l’examen du Baccalauréat de l’enseignement général le ministère décide enfin de s’exprimer sur le sujet.
Selon des chargés de communication envoyés dans les médias, il n’y a eu aucune intention de piéger les candidats durant cet examen. Ils soutiennent aussi que le contenu des épreuves querellées, notamment géographie, n’était pas inconnu des élèves.
Même s’ils reconnaissent à demi mot que l’approche pédagogique par compétence enseignée durant l’année a été mise de côté au profit de l’approche par objectif.
Ils soulignent toutefois que les candidats avaient sur la même épreuve d’autres questions auxquelles ils pouvaient apporter des réponses et ainsi tirer leur épingle du jeu dans cette épreuve.
Rien de grave donc selon le ministère des enseignements secondaires. La ministre elle même a estimé que ces irrégularités ne sont pas un problème.
Cependant si la tutelle semble minimiser le problème, les enseignants de leur côté, évoquent de Graves conséquences que ces dysfonctionnements pourraient avoir sur les résultats.
Ils invitent les responsables de l’office du baccalauréat du Cameroun ainsi que ceux du MINESEC à évaluer la gravité du dommage causé aux candidats et d’en tenir compte durant les corrections.