La situation est restée bien tendue pendant plusieurs années entre la délégation du Tourisme et celle des arts et de la culture, jusqu’à la séance de travail tenue hier par le préfet de l’océan.
Les hôtels qui constituent la cible privilégiée des organisations de défense des droits d’auteurs et des droits voisins étaient écartelés entre les deux délégations, chacun se prévalant l’autorité et le pouvoir de coordonner le prélèvement de cette redevance.
La commission de contrôle de l’organisation de la gestion collective a achevé les travaux tard dans la nuit hier sous la coordination du préfet de l’océan. Il était question de résoudre non seulement ces tensions qui installaient un climat malsain dans la cité balnéaire, mais également sensibiliser les consommateurs publics des œuvres de l’esprit à payer cette redevance.
Le préfet de l’océan, après des échanges houleux, a mis sur pieds des plates formes de concertation suivant les secteurs d’activités, en vue de trouver à chaque fois, un terrain d’entente avec la commission de contrôle.