Hier mercredi, le sous préfet de Kribi 1er a dû reporter pour la deuxième fois, la matérialisation et la délimitation du site devant abriter le monument de la “mère de l’humanité”.
Les communautés Mabi et Batanga des villages Eboundja 2 et Grand Batanga restent tendues sur la question de leurs frontières, sans que l’arbitrage du sous préfet Bertrand Foe NDONO, puisse les départager. La prochaine descente a été fixée pour mercredi prochain.
Au départ, c’est le village Eboundja 2 qui devait abriter ce projet sur un site de 80 hectares. Et ce village se trouve dans la DUP (déclaration d’utilité publique) du Port Autonome de Kribi. Et donc, il ne se posait aucun problème d’indemnisation, puisque ces populations sont supposées avoir été déjà indemnisées par le projet du Port. Maintenant, un an plus tard, le projet de ce monument veut déjà plutôt occuper un espace foncier de 300 hectares et presque tous les coordonnées géodésiques tombent dans le site village voisin Bongahèle qui ne fait plus parti de la DUP.
Les chefs supérieurs Mabi et Batanga qui ne s’accordaient pas sur les limites de terrain se sont donnés en spectacle devant l’administrateur civil qui a préféré reporter la séance de travail. Pour les populations de Bongahèle, il n’est pas question que ce projet s’installe chez eux. Pour la plupart des observateurs, ces incompréhensions proviennent d’abord de l’opacité de ce projet qui, au départ demandait 80 hectares, et qui, aujourd’hui, en réclame 300, sans de réelles explications. Et donc, plusieurs y voient un complot visant à spolier les villageois de leurs terres.