La réunion convoqué par le sous préfet d’Edéa 1er s’est achevée hier en queue de poisson au sujet d’une affaire de 800 hectares de terrain réclamés par la Socapalm.
Alors que les populations de la ferme Suisse sont à couteaux tirés contre la Société Camerounaise des Palmeraies au sujet de l’espace vital, et qu’une mission du ministère des domaines se trouve sur le terrain pour étude de la situation, voici qu’une convocation du sous préfet d’Edéa arrive, annonçant aux riverains la descente des techniciens de socapalm pour bornage de 800 hectares en dehors des limites de ses plantations.
La note provoque l’indignation des populations. “Nous n’avons même plus où creuser les latrines, les palmiers surplombent nos toitures. Où est-ce qu’ils vont trouver ces 800 hectares ? S’interroge un notable du village Kouanga. L’affaire reste suspecte pour les populations à plusieurs niveaux. D’abord, une mission ministérielle d’étude pour faire l’état des lieux, n’a pas encore rendu sa copie; ensuite, les villageois ne comprennent pas une telle précipitation.
Encore que, Socapalm leur avait brandit une fois un titre foncier, et aujourd’hui, le sous préfet revient à la charge, pour parler de la concession. Au terme de la rencontre, les populations ont exigé attendre les résultats d’études de la mission du ministère des domaines avant tous travaux de bornage