Ils ont paralysé la circulation hier dans la capitale régionale du Sud.
Sur plus de 2000 mototaxis en circulation, seulement 300 environs se sont acquittés de leur impôt libératoire.
Alors que les services des impôts sont descendus sur le terrain pour imposer le paiement de cet impôt, les conducteurs de mototaxi ont décidé de troubler l’ordre public, afin d’échapper à la répression fiscale.
Le sous préfet d’Ebolowa 1er est aussitôt descendu sur le terrain, pour ramener de l’ordre. “Les conducteurs de mototaxi doivent payer leur impôt libératoire 5600 frs, ce n’est pas tuant, et l’élection de leur président syndical sera conditionné à la présentation du reçu de paiement de l’impôt”.
A déclaré M Elvis Akondji Bahagwen.
Pour le Président du syndicat, c’est parce qu’il ne cautionne pas cette incivisme que certains benskineurs engagés dans le mouvement de grève veulent déjà le déposer.
Dans leur mouvement d’humeur, ils ont barré la route du marché Oyenga. Et c’est la police qui est intervenue pour rétablir la circulation.
Pour l’exercice 2021, il est réclamé aux conducteurs de mototaxi de payer seulement deux trimestres, donc 5600 frs CFA. Un paiement qu’ils estiment contraignant du fait de la pandémie du covid 19.
