Ils donnent 10 jours au autorités camerounaises, afin qu’une solution à leur problème soit trouvée. Ils dénoncent l’insécurité sur le campus de l’université de Bamenda et ses environs.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le kidnapping le 12 octobre dernier, de trois de leurs collègues. Ils ont été enlevés par des hommes armés sur la route Bambili-Bambwi par des individus lourdement armés. Les enseignants font partie des victimes de premier ordre dans le conflit armé qui secoue les deux régions Anglophones du Cameroun. Depuis 2016, plusieurs d’entre eux ont été enlevés, torturés et parfois tués. C’est donc pour manifester leur exaspération, qu’ils ont posé un ultimatum aux autorités afin que la sécurité soit renforcée dans un délais de 10 jours, faute de quoi ils seront absents des amphithéâtres. Un message porté par des enseignants membres du SYNES, branche du Nord-Ouest ; la réaction des autorités est attendue.