Le texte prévoit une taxe de 0,2 % sur les retraits et envois d’argent par téléphone. Encore a l’étude au parlement, la disposition de la loi de finances 2022 enrage les associations de consommateurs. Elles dénoncent une mesure qui si elle venait à s’appliquer finirait d’asphyxier les consommateurs.” C’est inacceptable. Nous pensons que le Gouvernement doit retirer ce texte par ceque le pouvoir d’achat des camerounais est déjà très faible. Je rappelle que beaucoup ont perdu leurs emplois ou sont en congés technique” crie Alphonse AYISSI ABENA, le Président de la Fondation Camerounaise des Consommateurs, FOCACOD’autres voix relèvent qu’en prélevant à la fois à l’envoi et au retrait des fonds, l’ État opérerait une double taxation chez les consommateurs. L’autre incrimination concerne la violation du règlement CEMAC sur l’exercice de l’activité d’émission de la monnaie électronique ajoute Le président de la FOCACOL’Etat lui explique vouloir élargir son assiette fiscale afin d’obtenir de plus denses ressources en vue de mettre en œuvre ses devoirs sociaux et securitaires dans l’esprit de sa stratégie nationale de développement 2020-2030. Une excuse paresseuse selon le fiscaliste Pierre ALAKA ALAKA qui relève chez nos confrères de ÉQUINOXE que le Gouvernement doit commencer par maximiser la collecte de la taxe foncière qui pourrait largement Booster le budget de l’ÉtatEn 2022, Le Gouvernement projette de collecter sur les transferts d’argent par téléphone quelques 25 milliards de FCFA. Une projection basée sur la généralisation de ce mode de paiement. Un marché d’envoi et de retrait d’argent qui a brassé en 2020, 12 mille 151 milliards de FCFA d’après des données de la BEAC.