C’est une histoire qui défraie la chronique depuis quelques jours au Cameroun. Caleb Ngoa Atangana, pasteur d’une église dite de réveil est traîné en justice pour outrage à la tribu.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, il prône la haine et stigmatise des communautés Bamiléké et Anglophone. Indiquant à ses fidèles qu’il est plus que jamais urgent de chasser ces esprits du Cameroun en vue de garantir la paix et la stabilité du pays. Ses propos ont suscité un tollé de réactions et depuis l’éclatement de ce scandale, l’homme recherché par les forces de l’ordre est introuvable dans la ville de Yaoundé. Ses anciens fidèles qui le traînent aujourd’hui devant la justice déclarent avoir été spoliés de leurs biens et séparés de leurs familles pendant des années. Les membres de son église “le tabernacle de la liberté” visiblement tous acquis à sa cause se contentent de mettre à exécution ses recommandations alors qu’il leur demande de lier et de tuer les esprits Anglophones et Bamiléké. Ils s’exécutent sans aucune opposition.
Ceux qui ont réussi à sortir de cette prison spirituelle tentent aujourd’hui de sensibiliser les autres, sur les dangers qu’ils encourent en restant accrochés à ce vendeur d’illusions et apôtre de la haine.
Ce n’est pas la première fois que Caleb Ngoa Atangana fait parler de lui et de son église. Au plus fort de la crise du coronavirus, il avait intimé l’ordre à ses fidèles de ne point arborer de masque. Recommandation suivie de tous au point où certains ont préféré rater leur examen au lieu d’entrer en salle d’examen avec un cache-nez. Conséquences, les autorités avaient ordonné la fermeture de cette église, sauf que quelques mois plus tard elle a rouvert ses portes, et poursuit sa mission de haine et de division dans l’indifférence totale des autorités, malgré les dénonciations qui fusent de toute part.