C’est le système éducatif qui fait d’abord parler de lui. Une rébellion caractérisée par la violence des élèves envers leurs camarades et leurs enseignants. On note avec regret la présence des armes blanches dans les sacs d’école, en même temps qu’on registre des coups et blessures.
Un autre phénomène qui défraie la chronique en milieu scolaire, c’est la pornographie. les élèves utilisent des téléphones déjà proscrits pour filmer des scènes pornographiques dont ils sont eux-mêmes des acteurs dans les salles de classe. Le lycée bilingue de Kribi dans le Sud avait été retenu comme figure de proue de cette dérive.
Le porte monnaie magique a aussi affecté le milieu scolaire. Et certains élèves ont même l’objet d’une enquête judiciaire. Ces phénomènes en milieu éducatif montraient déjà le déclin des valeurs sociales au Cameroun. Et la généralisation n’a pas tardé. L’incivisme des citoyens sur les hommes en tenue. Les policiers sont ceux qui ont payé le plus lourd tribut dans ce chapitre des dérives sociales. Exaspérés par les abus de pouvoir des hommes en tenue, les citoyens disaient manifester leur ras-le-bol. Nonobstant les intimidations et autres menaces gouvernementales, ces dérives sont restées présentes dans la société Camerounaise.
Le Cameroun n’est pas resté en marge des secousses de la pandémie du coronavirus. Malgré les efforts de traitement à base de la médecine africaine, le ministère de la santé publique a maintenu la psychose sociale, intensifiée par l’introduction du vaccin.
Le vaccin du covid 19 est-il obligatoire ?
Le Camerounais ne connait pas clairement la position du gouvernement à cette question. Et voilà que la gestion des fonds covid 19 qui vient jetter le pavé dans la marre. Le rapport de la très imposante chambre des comptes fait état des détournements à ciel ouvert. Mais le paradoxe reste qu’aucun gestionnaire de ces fonds n’a été jusque-là inquiété. Avec un système éducatif en déclin et une injustice sociale qui dicte la loi, l’implosion sociale du Cameroun au sortir de l’année 2021, ne tient finalement qu’à un fil.